Le billet de JPROCK:
Joli début pour le Brussels Summer Festival 2013 qui débute ce vendredi 9 août sous le soleil.
C'est devant un public encore clairsemé mais enthousiaste que Stereo Grand a l'honneur d'ouvrir cette édition 2013 sur la Place des
Palais.
Le groupe belgo-écossais, qui a vu le jour au cours de l'été 2008, est devenu cinq ans plus tard une valeur sure. Son pop-rock electro fait merveille et tout au
long de sa prestation, le band va étonner par l'intelligence de ses arrangements et avec des compos d'une efficacité redoutable. Incontestablement le groupe idéal pour lancer le festival, à
revoir en salle dès que l'occasion se présentera.
Il est 19h15 et c'est maintenant au tour de Didier Wampas & the Bikini
Machine d'investir les planches de la grande scène pour un set déjanté et festif.
Didier c'est le Iggy Pop français, l'humour en plus !
Pionniers en France du rock punk au même titre que les Béruriers Noirs ou Parabellum, les Wampas sont un groupe incontournable dans le genre et leur chanteur est le Roi !
Aujourd'hui c'est fort de son dernier album solo "Comme dans un garage"que Didier se lance (au propre comme au figuré, il passera le plus clair de son temps dans le public !) dans un concert communion dont il a le secret.
Porté à bout de bras par ses fans l'homme qui arrive en costard et termine torse nu à la limite de l'asphyxie, se paie plusieurs ballades dans la foule dont une
accompagné d'une grande plante verte avant de sauter les barrières et de se diriger vers la zone handicapés pour faire chanter ceux-ci ainsi que quelques représentants de l'ordre, amusés. Et je
ne vous parle pas de l'ascension de la tour technique à l'autre bout de la place des Palais ni des test- crash appliqués à son micro qu'il balance régulièrement au sol avec rage et
dérision.
Les titres s'enchaînent avec bonheur et on épinglera particulièrement sa version de "Comme D'habitude" hommage au "My Way" version Sid Vicious et le final avec
envahissement de scène au son de "Quelle joie le rock n roll".
Didier Wampas est formidable, Didier Wampas est le Roi !
On ne pouvait pas mieux faire sur la place des Palais.
Il est 20h15, direction le Magic Mirrors où The Happy drivé par la talentueuse et jolie
Isolde Lasoen ( Daan) va nous enchanter durant tout un set d'une gaité et d'une fraîcheur enthousiasmante.
Le groupe porte magnifiquement son nom et l'addition du talent de ses membres, quatre filles et un garçon, ajoutée à des compos formidables qui vous restent
immédiatement en tête constitue réellement une excellente surprise.
Un band à découvrir et à suivre car son potentiel est énorme.
Bravo !
Place ensuite à Sir Yes Sir.
Devant un chapiteau dont on a rapidement retiré les chaises, le groupe ne désirant pas se produire devant un public assis, Sir Yes Sir ne va pas me laisser une grosse impression.
Le combo anversois articulé autour du multi instrumentiste Tijs Delbeke assure mais son rock indie assez conventionnel n'empêche pas le Magic Mirrors de se vider partiellement alors que lors du concert de The Happy il était difficile de se trouver une place.
A quelques centaines de mètres de là, au Mont des Arts, l'allemand Fritz Kalkbrenner ( le frangin de Paul)
entame un dj set qui fera danser les nightclubbers dans l'ensemble déjà bien chargés, avant que
Miss Kittin ne clôture avec talent cette Base
Check Electrocity avec un show coloré et electro gothique qui la verra terminer son set en tenue sexy d'infirmière et par un "Frank Sinatra" dont les Suck my dick, Kiss my ass lancés par la
sensuelle française résonnent encore entre les murs de l'Albertine.
De quoi donner des idées au public qui sur le coup de 2h du mat quitte le site du festival...
Texte/ photos : JPROCK - photos additionnelles Fabienne Cresens!