Bernard Thibault, a dénoncé un projet "gravissime" qui ne possède "aucun point positif", il appelle à faire en sorte d'organiser des manifestations d'ampleur, à commencer par le 1er mai" tandis que le président de la CFTC, Jacques Voisin, a regretté que le gouvernement n'ait pas "pas fait le tour" des solutions et s'est dit favorable à une action unitaire, le 15 mai.
La CFE-CGC, représentée par Bernard Van Craeynest, a estimé que les mesures pour accroître l'emploi des seniors restaient "à construire". Jean-Claude Mailly de FO, a pour sa part stigmatisé des mesures qui conduiraient à "travailler plus pour gagner la même chose".
Le Medef a salué "un certain nombre de débuts de mesures favorables".
Hormis le M duquel on ne pouvait attendre moins, la réaction des syndicats est assez cohérente et uniforme, cela nous promet un joli mois de Mai.
Nicolas Sarkozy continue son plongeon dans la piscine vide des sondages puisqu'il recueillait entre les 22 et 24 avril, avant son intervention télévisée 64 % d'opinions négatives. Dans ces conditions là, les manifestations des syndicats du mois de Mai peuvent stopper ces mauvaises réformes tellement sa position est affaiblie actuellement à la fois dans l'opinion publique mais également dans sa majorité.
Comment peut-on m faire passer des réformes dans ces conditions là, il n'y a plus de négociations mais une acceptation à marche forcée d'un projet libéral classique qui dégrade fortement les acquis sociaux sans concertation aucunes. Certes, Nicolas Sarkozy a été élu sur un programme de cet acabit mais il ne dispose plus du chèque en blanc que les français lui avaient donnés en mai 2007. Nous méritons mieux que cela monsieur le Président semble t' on lui dire de la rue via les sondages interposés.
Nul doute qu'Opinion-way va nous ressortir un sondage adéquat nous distillant la musique douce du mois de septembre dernier lorsque Le Figaro avait relayé cette fausse information de cet institut de sondage: 63 % des Français veulent travailler après 65 ans.
Bref, nous entrons peut être dans l'ère de l'abandon pur et simple de la mauvaise réforme, celle qui n'est partagée par personne.
Melchior, Gaspard et balthazar