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"Avec la réforme de la loi sur les naturalisations, certains milieux nous serinent avec la supposée nécessité de devoir impérativement maîtriser l'idiome national. La maîtrise du français ou de l'allemand, les deux autres langues administratives, ne suffirait plus", estime le journaliste luxembourgeois David Wagner. Or, comme il le fait remarquer, les six quotidiens (!) du Luxembourg n'offrent que rarement des articles en luxembourgeois par rapport au français et surtout à l'allemand. A l'école primaire, le luxembourgeois est considéré comme une langue auxiliaire durant les trois premières années pour une alphabétisation en allemand. En outre, les textes de lois, comme celui sur les règles d'accession à la nationalité, sont rédigés en... français. Et c'est là que l'on touche à un paradoxe :…