L'histoire
Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !
Mon avis : Attention léger spoiler
Voilà ça y est c'est fait. Je suis enfin allé au bout d'un film tourné caméra à l'épaule avec l'image qui bouge beaucoup (pour ceux qui suivent...
). Ne me demandez pas comment, enfin si : cette fois avec le ventre vide, au dernier rang de la salle et en fermant les yeux quelques instants ou en fixant un point chaque fois que la nausée montait (comme sur les bateaux). Du coup il faudra que j'essaie de me refaire Cloverfield et La graine et le mulet. Donc je suis allé au bout et l'expérience a été traumatisante. C'est très dur d'avoir très peur au cinéma de nos jours, les films fantastiques ou d'horreur étant tous formatés. Après The descent, [Rec] est le second film à m'avoir foutu une telle trouille ces dernières années. D'ailleurs les deux films ont beaucoup de points communs. Des personnes enfermées dans un lieu hermétiquement clos, sans issue, pas de répit, pas de rémission, pas d'espoir de survie, pas de happy end. Dans les deux la tension et l'effroi montent crescendo et les dix dernières minutes sont terribles, clôturant les films de façon abrupte et de la pire façon qu'il soit. Mais le film le plus flippant que j'ai jamais vu (j'en ai fait des cauchemars longtemps) reste La secte sans nom (du même Balaguero). Avec Abandonnée voilà les trois films du cinéma espagnol et du cinéma tout court les plus traumatisants (mais je n'en ai pas vu beaucoup comme Devil Djo ! ). La mise en scène avec un procédé qui commence à être éprouvé ne nous laisse pas de répit, c'est du grand art. Un minimum d'effets spéciaux et de trucages pour un maximum d'effets. Un peu à la manière d'un Blair Witch, c'est dans tout ce qui est suggéré et sur le visage de la belle Manuela Velasco que la terreur nous prend. Dans le genre Les autres était aussi puissant et terrorisant sans rien nous montrer.Un pur moment de folie furieuse. Un grand moment de terreur pure. A ne pas rater.
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