Perception // Saison 2. Episode 6. Defective.
Quand Perception ne tente pas de se réinventer, elle se perd complètement. C'est un peu ce qui est arrivé à cet épisode. La mécanique de la série est très prévisible alors dès
qu'un épisode ne tente pas de sortir du lot (comme l'épisode précédent par exemple), on se rend compte que sans être vide, la série manque de fond et de forme. Alors certes, chacun trouvera
surement quelque chose à apprécier dans Perception et c'est bien pourquoi je suis encore là. Je ne parle pas de la prestation de Eric McCormack que je trouve
plutôt juste mais plutôt de la manière assez floue dont les personnages évoluent. J'aurais tellement aimé que cela soit beaucoup plus passionnant et beaucoup plus grand. Malheureusement,
Perception ne cherche pas à renouveler le genre et du coup tombe bien rapidement dans les facilités du genre policier. Pourtant, le postulat de base de la série est original, partir de quelqu'un
de pas très sain d'esprit pour aider la police à résoudre des enquêtes.
Enfin non, c'est pas nouveau non plus. On pourrait également parler de Patrick Jane dans The Mentalist qui n'est pas très sain d'esprit. D'ailleurs,
Perception manque d'humour et d'amusement. La série joue toujours sur les terribles dilemmes amoureux du héros et rapidement cela commence à devenir aussi sec qu'un marron. Si
l'idée de base de Perception avait de bonnes choses à faire, cet épisode nous prouve encore une fois à quel point la série peut être particulièrement vide. Ce n'est pas tant une
question de sens puisque l'enquête est assez sensée et intelligente mais plutôt une question de traitement. La série ne cherche pas à approfondir quoi que ce soit alors on se retrouve avec des
choses approximatives et l'épisode rempli le reste en mixant diverses relations. Entre le personnage de Scott Wolf qui va se retrouver face à Daniel dans des scènes qui auraient
pu être amusantes mais qui finissent par lasser car au fond il n'y a aucune valeur ajoutée.
Note : 3/10. En bref, on s'ennui et c'est bien dommage.