C’est en plein levé de lune qu’on retrouve Etienne de Crécy en mode street lourd comme disent les autres. C’est avec Air, Daft Punk ou encore Alex Gopher que le mec contribuât au rayonnement de la France à l’étranger loin devant les fleurons de l’industrie, de la finance et du camembert. On le présente ici et là comme le fondateur de la musique électronique mais selon nous, ces mecs à la moustache prononcée n’ont pas inventé le fil à couper le beurre dans l’eau chaude. En effet, les musicologues relèvent des traces d’une version hybride des musiques tribales, mêlée à une foultitude de son électroniques bien avant que des bonhommes comme Jean-Michel Jarre ou Laurent Garnier lancent sur des tourne-disques des sons futuristes. D’abord décortiquée dans des laboratoires expérimentaux, c’est par la suite que les artistes s’approprieront cette musique nouvelle. Les musiques novatrices de l’époque, encore trop peu accessibles au public possèdent une chose exceptionnelle qu’il sera difficile de leur retirer : leur authenticité.
Versailles, hub culturel ou repère du plus grand fournisseur d’acides ?
Un peu des deux et c’est d’ailleurs dans cette humus fertile qu’Etienne de Crécy a fait craquer ses premiers beats dès
On ne l’invente pas, c’est lui qui en fait mention dans son dossier de presse « Etienne de Crécy – house / French Touch. Ah ben oui, puisqu’il nous demande de comparer, comparons !
La foule elle-même est un peu perdue mais fonce tête baissée à travers un set qui reste propre techniquement. On ne piège plus l’ancien sur un enchaînement mal calculé. C’est un peu comme si avoir laissé une trace de pneu légendaire en public une fois que le garçon se méfiait des pets foireux. Il sert donc les fesses jusqu’au bout, un peu comme nous content de pouvoir respirer, enfin.