clichés I. Rambaud)
Il y a quelque temps, j'évoquais dans un billet les couleurs et particulièrement le rouge. Il faut que je le complète sans tarder !
De retour du Pays basque (Labourd), j'ai encore dans les yeux les couleurs vives des maisons typiques de "là-bas" : murs blancs éclatants, pans de bois peints en rouge (gorri) "sang de boeuf".
Même les huisseries contemporaines ont trouvé à s'intégrer avec cette belle couleur : gouttières et vérandas sont ainsi à l'unisson.
De la montagne au bord de la mer, les maisons rivalisent de propreté, de "fierté" offrant aux touristes une allure avenante et gaie. Est-ce suffisant pour maintenir vivant un patrimoine ? La culture basque avec sa langue et ses traditions peut-elle se maintenir et se développer à l'heure de la télé et de l'internet ? et n'être pas qu'une belle "facade" pour touristes ?
Les passerelles à Saint-Jean de Luz (Cliché I. Rambaud)
Le poète Francis Jammes (mort à Hasparren en 1938), était plutôt nostalgique et en doutait :
"Tu m'auras vu mourir, et je t'aurai vu mourir, car tu te meurs, Eskualduna, tu te meurs, fille des anciens patriarches, qui jadis gardait nu-pieds les troupeaux. Tu te souviendras, au ciel, que t'ouvriront les vieux prêtres basques, que ton cri m'a retenu, tant il était dépouillé, tant il était douloureux." C'était il y a 70 ans.A consulter aujourd'hui le Portail de la littérature basque, (ici !), on peut penser qu'il aurait été rassuré. Mais à qui s'adresse-t-il ? aux basques seuls ?
Et vous basques, qu'en pensez-vous ? Que fait la diversité culturelle de la France pour le basque et sa compréhension par les autres ? Dictionnaires en ligne.
Merci pour votre lecture ! Thank you for reading !