Dole, la ville de l'enfance d'une autre

Par Kaeru @Kaeru


Derrière les toits de la ville de Dole, la Collégiale


À chaque fois que je voyage en France, en train ou en voiture, je m'émerveille des paysages. Quelle chance que d'habiter un pays avec une telle diversité de relief, de climat, de végétation mais aussi de gastronomie et de tradition... Une diversité accessible en à peine quelques heures de route ou de rail !
Début juillet, j'ai eu le grand plaisir de découvrir un petit bout du Jura. Je vous avais déjà parler de cette escapade dans cet article. Outre les marches en forêt, rafraichissantes, j'ai aussi découvert la ville de Dole.
Un petit bijoux d'architecture traditionnelle, très bien conservée en raison d'un arrêté de protection du centre ville depuis 1967. Même si je vis à Paris, entourée de merveilles urbaines, je sais apprécier la beauté des autres cités, surtout quand elles sont plus calme, plus propre et avec une population plus civile que dans la capitale (c'est pas dur, me diront certains...).

Dole est une inconnue.
C'est aussi là où une amie très chère a grandi. Marcher avec elle dans ces rues, l'écouter me vanter les beautés évidentes mais aussi les petits trésors méconnus de ce lieu de racine me donne un autre regard.

Dole est une inconnue et pourtant, je ne l'appréhende pas avec un œil neuf. Mon cœur penche. Et je ne peut qu'aimer ces murs, ses toits d'ardoises jamais alignés qui forme un étrangement paysage.
Je ne peux qu'aimer le carillon de la collégiale qui égrènent les heures. Je ne peux qu'aimer ce petit parc ou les souvenirs d'enfance brillent encore au fond de l'eau claire d'une fontaine.

Les statues de l’église m'inspirent confiance et confidence ; chaque détails d'architecture est comme un cadeau précieux, dissimulé bien en évidence pour qui sait regarder. Il y a les les frontons de porte en forme d'accolade typographique, les ferronneries, les décoration de pierre qui agrémentes les façades...

Dole devient un jeu de piste, un voyage dans la vie d'une autre, une route de mémoires et d'affect qui ne m'appartiennent pas, et pourtant, qui me touchent. J'apprends sur la ville et je découvre aussi le passé d'une autre.
Un chemin de pierre vers une autre, une machine à remonter le temps, à connaitre mieux.
À aimer.


Copyright : Marianne Ciaudo