Mais il y a aussi un super avantage à rester à Paris au mois d’août : la foule dans les magasins a disparu ! On peut même faire des essayages à l’heure du déjeuner sans avoir à faire la queue ! C’est ainsi qu’hier, j’ai pris 1h30 durant ma pause pour aller flâner en boutique. Résultat : un pantalon fluide Monoprix impeccable et surtout très abordable (34,90€, c’est cadeau) et deux bons basiques, soit des T-shirts en lin blanc et noir.
Cependant, mes petites emplettes m’ont permis de passer au crible les collections automne-hiver de nos chères grandes chaines de fringues et croyez moi ou pas mais le Japon est de retour parmi nous ! Des imprimés branches de cerisier aux formes rectangulaires de vestes ¾, c’est un défilé nippon qui nous attend.
Démonstration avec quelques exemples !
Mais n’oubliez pas que le Japon s’est toujours invité dans la mode. Vous rappelez-vous de cette collection Louis Vuitton & Takashi Murakami ? C’était en 2003 et c’était une façon plus subtile que de copier-coller les patrons des vêtements traditionnels du Japon. A l’époque, la maison Louis Vuitton avait laissé carte blanche à l’artiste et celui-ci s’en était donné à cœur joie ! Il a même touché au logo qu’il a totalement mis en couleur et a apposé sur les célèbres toiles monogrammées des sacs à maison des imprimés tout droit sortis d’un univers animé, enfantin, cassant avec le côté chic et luxueux de Vuitton. Marc Jacobs était déjà dans les murs, c’était un autre temps, un autre lieu… mais l'on revient souvent aux mêmes choses, parfois traitées différemment !
Personnellement, j'adore le design japonais, que ce soit les vêtements ou l'architecture. La cuisine japonaise me fait aussi saliver, et l'idée de tremper mon tempura de crevettes dans une soupe de ramen me fait tomber de ma chaise. Alors c'est avec plaisir que j'accueille toutes ces belles sapes de style japonais. C'est ample, c'est large et on peut s'envoyer autant de tempura que l'on veut. Un bon compromis en quelques sortes.
Pour en savoir plus sur Takashi Murakami, vous pouvez télécharger ici le dossier de presse de la Fondation Cartier qui l'avait exposé en 2002. Je m'en souviens encore, j'y avais passé des heures !