Le TempS Des Glaces

  Avec Météo France, on ne sait jamais sur quel pied danser... Après une météo qui s'annonçait avantageuse pour le we en début de semaine dernière, le vendredi nous devions finalement nous attendre à de la pluie pour le dimanche...

Prenant en considération ce soudain retournement de situation, nous avions décidé de profiter pleinement de notre samedi. Malheureusement ce samedi était aussi le samedi des courses et celui où nous devions être présent de 14h à 18h pour réceptionner ma nouvelle machine à laver... Puis finalement, le "de 14h à 18h" s'est transformé en "de 13h à 15h", devenant par là même mon temps imparti pour faire les courses.

Ce samedi a donc pu être une magnifique journée agrémentée d'une belle balade en famille sur Lille, même si j'avoue que les doudoux pas très disciplinés ont du être rappelés à l'ordre étant donné qu"ils voulaient courir un peu partout au milieu de la foule qui était dense par ce beau temps.

Assez vite, nous sommes partis à la recherche d'un glacier. Nous avons bien du faire le tour 3 fois avant de décider lequel avait la file d'attente la moins longue, le pompon étant attribué à KOKOA (http://www.kokoa.fr/). Mais l'attente était toute aussi longue, ou presque chez Dagniaux (http://www.dagniaux.fr/), Häagen Dazs et MEERT (http://www.meert.fr/). Finalement à force de tourner, nous nous sommes décidés pour MEERT. Certes les parfums de glaces étaient moins originaux que chez KOKOA, mais l'attente un chouilla moins longue aussi.

Dans la file d'attente, je fus rassurer par une maman , à l'allure et le parler un peu bourge (mais nous étions dans le vieux Lille alors c'était logique ) seule avec ses fillettes pas plus disciplinées que les doudoux, voir même moins... La fillette de 5 ans voguant allègrement entre sa mère et nous, tentant de discuter avec PuPuce lança un "Mais maman, tu n'es pas la seule à décider!" à sa mère quand celle-ci lui demanda de rester tranquille à côté d'elle.

Quand notre tour de commander vint enfin, nous prîmes 1cornet au chocolat pour TiBiscuit, 1 à la vanille pour PuPuce et 1 parfum "Bon accueil" (vanille, chocolat, caramel) pour nous. Nous savions bien que nous aurions à finir les glaces des doudoux. Mais bien sûr ça aurait été trop simple comme cela. Il a fallu que PuPuce boude son cornet à la vanille. Elle en voulait un au chocolat comme TiBiscuit.... Je récupérais donc le cornet à la vanille rien que pour moi.

Dommage que je n'avais pas pris l'appareil photo pour immortaliser les bouches barbouillées de chocolat des doudoux.

Vous vous en doutez sûrement, mais mon Homme et moi avons du finir les glaces des doudoux... J'aurai du être au bord de l'overdose de glace, mais cela ne m'a pas empêché de prendre un part de Viennetta Biscuit caramel... Ce fut un samedi glace pour moi! Quoique le dimanche, je n'ai pas arrêter d'harceler mon Homme en lui demandant s'il voulait de la Viennetta, histoire de ne pas culpabiliser en en mangeant seule. Mais j' en ai tout de même manger seule 2 fois!

Contrairement aux prédictions de Météo France, le dimanche s'annonçait ensoleillé. Aussitôt après manger, vous partions direction le parc.

A notre arrivée, TiBiscuit était étrange. Les yeux dans le vague, il ne répondait pas à nos questions. Nous avons d'abord cru qu'il était fatigué. Il se réveillerait avec la balade.

Sauf que son état durait... Je croyais qu'il boudait. En effet, il comprend tout maintenant et en l'installant sur son tricycle, j'avais tenu une conversation avec mon Homme comme quoi c'était la honte à son âge d'être sur un tricycle, surtout après que mon Homme l'ait agrémenté de la canne, celle pour pousser les bébés d'un an qui ne savent pas pédaler... Quelle mère indigne j'avais fait de dire cela devant lui. Le pauvre, il me faisait de la peine à se retourner sur les vélos des autres petits garçons. La culpabilité me gagnait toute entière.

Pour tenter de nous faire pardonner, nous nous sommes arrêtés aux manèges, mais même après un tour de 4x4 et un tour de dauphin, le sourire ne lui revenait pas. Par contre Pupuce avait la banane! Elle a même tenu à dire aurevoir au petit dauphin...

Cette après-midi, les poneys du club étaient de sortie! Notre dernier espoir pour redonner le sourire à TiBiscuit. Ce fut un baptême de poneys pour PuPuce. Elle n'était encore jamais monté dessus. En selle sur Sucre d'Orge, TiBiscuit était accompagné de son papa. Quand à moi, je tenait Toupie, la monture de Pupuce. PuPuce était toute follette, mais le poney aussi! Il était speed! J'ai cru que jamais je n'arriverai à l'arrêter à la fin des 4 tours. Bref, Pupuce avait adoré mais TiBiscuit, ça lui avait mal au dos...

Il faisait une chaleur infernale! 25° ! Incroyable! Même à l'ombre, l'air était lourd, lourd.

Sans avoir réussi à redonner le sourire à TiBiscuit, nous sommes finalement rentrés chez nous. En à peine 2 sec dans la voiture, TiBiscuit avait succombé au bras de Morphée... De retour chez nous, c'est là que je me suis aperçue de la vraie raison du malaise de TiBiscuit: il était bouillant! 39.3 ... Je ne m'y attendais pas. Le soir, l'orage a éclaté vers 22h. Il est passé très vite mais il était impressionnant.

Lundi matin, TiBiscuit s'est réveillé à 6h. Il avait soif, mais aussi encore 39.7 de température...

Voilà comment j'ai perdu l'espoir de faire le pont du 9 mai. Voilà comment j'ai vu s'envoler mes 5 jours de congés consécutifs. Voilà comment j'ai du utiliser ma seule journée de récup autorisée par mois à raison de 5 maxi par an. Voilà comment je me retrouve sans congés, les prochains étant en juillet. Voilà comment j'ai passé mon lundi aux côtés d'un TiBiscuit fiévreux, qui n'a pas d'appétit, qui veut du sirop dès que son mal de tête revient et qui a de temps en temps mal au ventre. En tout cas, l'advil c'est magique pour lui redonner du peps pendant 6h durant (pas assez pour aller à l'école)

Et vous, ce we, vous vous êtes aussi lâchés sur les glaces ou vous êtes tombés malades comme TiBiscuit ?

Et les ponts du mois de mai, vous les faites? Travaillez-vous le lundi de la pentecôte? Moi non, mais mon Homme, oui... Par contre je ne sais pas encore comment nous devrons le "rendre" à l'état.