Il paraîtrait...

vendredi 9 août 2013

- que Barack Obama a pris la décision d’annuler le sommet bilatéral qu’il avait prévu avec Vladimir Poutine début septembre à Moscou. C’est une réponse à l’asile accordé la semaine dernière à l’ancien agent américain Edward Snowden, qui a livré à la presse des milliers de documents sur les écoutes secrètes de la National Security Agency. On nous a donc menti. Ces histoires de réchauffement climatique n’étaient qu’une immense supercherie puisque nous avons là le retour de la guerre froide. Ou alors on l’appelle bouderie tiède, fâcherie maussade, brouille autour des températures de saison. Ou alors ça deviendra brûlant, et là le réchauffement prendra sens, mais ça ne sentira pas bon. Parfois, la vie est une série américaine, il faut attendre l’épisode suivant pour ne toujours pas savoir la fin.
- qu’il y a eu manifestation au Maroc contre les dysfonctionnements judiciaires après la polémique provoquée par la grâce accordée puis annulée à un pédophile espagnol, qu’il y a eu manifestation massive d’opposants en Tunisie après deux semaines d’une crise politique déclenchée par l’assassinat d’un député et un peu loin sur la carte, qu’il y a eu échec de la médiation internationale en Egypte. Eh, oh, c’est le mois d’août ! On ne peut même plus s’occuper uniquement de la météo des plages et de la température de l’eau à Port-en-Bessin, Guilvinec ou Mimizan ! Et que se passera-t-il dans les prochaines semaines au-delà de la Méditerranée ? Qui saura, chantait Mike. Il y a de l’écho ! Parfois, la vie est une série américaine, il faut attendre l’épisode suivant pour ne toujours pas savoir la fin.
- que pour protester contre le faible cours du prix de vente de leur produit, une vingtaine de producteurs d’œufs a détruit mercredi soir 100 000 œufs devant le centre des impôts de Carhaix, qui, pour le plaisir de la culture géographique, se situe dans le Finistère. Mouais. On pourra discuter encore longtemps des modes de protestation, même si personnellement je préfère la distribution gratuite des produits plutôt que leur destruction. Mais s’il n’y avait plus matière à protestation, il n’y aurait plus discussions, donc trouvons les origines des problèmes et agissons. Est-ce plus facile à dire qu’à écrire ? Ça se vaut, nous répondra le ministre de l’agriculture, ou ça se veau, s’il a un peu d’humour ! A part ça, les producteurs obtiendront-ils gain de cause ainsi ? On verra, peut-être. Parfois, la vie est une série américaine, il faut attendre l’épisode suivant pour ne toujours pas savoir la fin.