Magazine Médias

Off

Publié le 09 août 2013 par Poclatelephage
Off
Comme il faut y aller par paliers dans le n’importe quoi avant de briser la dernière vitre qui me relie au monde de la normalité en achetant les coffrets du Z et du M du Z (oui, parfois ce blog redevient cryptique), j’ai décidé d’investir 19.90€ dans l’intégrale de « Off prime », dont une saison inédite jamais diffusée par M6.
Je peux reconnaître sans mentir que ce sont les 19.90€ les mieux investis dans mon existence depuis un moment.
Pour resituer « Off prime » aux non-fans de Virginie Efira ou pour ceux qui ne regardaient pas « la Nouvelle Star » en 2007, il s’agit d’une série comique sur la supposée véritable existence de l’ex animatrice de M6 quand les caméras s’éteignent.  
Dans la fausse vraie vie de la série, Virginie est une gourde gaffeuse et mal entourée par un assistant incompétent, des amis qui profitent d’elle tout comme sa famille d’ailleurs, et un patron libidineux qui rêve de la sauter au grand  désespoir de sa secrétaire qui la hait. Elle se retrouve à jouer dans une publicité discutable pour Marron-mousse ou la comédie musicale de Florent Pagny « Mandru » librement inspirée de la vie du célèbre tueur en série français.
C’est évidemment plein de guests stars du monde du show-biz qui viennent prouver avec plus ou moins de talent que eux-aussi  ils sont drôles.
Raconté comme ça, ça a l’air nul mais à l’écran pour ne pas reculer devant les mots c’est un petit « Arrested development » à la française.*
[*Cette affirmation est cependant à prendre avec des réserves car je pourrai affirmer sans rougir que le M du Z est un petit « Homeland » pour essayer de trouver une série comparable et récente…]
Ce qui rend la série encore plus drôle avec le recul, ce sont les rapports épineux de l’animatrice avec M6, qu’elle a quitté bêtement au moment de la diffusion de la deuxième saison de la série pour partir faire drôle chez Canal plus, un échec cuisant, je vous le rappelle.
Le problème avec « Off prime » c’est que  la série pourrait engendrer chez moi un phénomène Michael Cera/ « Arrested development » en  me poussant à me jeter sur l’ensemble de la carrière cinématographique de l’actrice belge, ce qui ne semble pas être l’idée du siècle.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Poclatelephage 1254 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines