Les Britanniques parlent tout le temps -ou presque- du temps, pas celui qui passe mais celui qu’il fait. Et la variété du climat britannique ne fait qu’enrichir leurs conversations…
Obsédés par l’état du ciel, les Britanniques passent en moyenne l’équivalent de six mois de leur vie à discuter de la météo, selon une étude publiée en 2010.
Les spéculations pour savoir s’il va faire beau ou non, les récriminations contre le froid ou la chaleur fournissent le principal sujet de conversation avec des étrangers ou des relations d’affaires pour près de 60% des sujets de Sa Majesté.
Selon la même enquête du très sérieux institut de sondage ICM, chaque Britannique parle de la météo pendant 50 heures chaque année, ce qui en fait le premier sujet de conversation devant le travail, la télévision, le sport ou même les potins.
Mais parler de la pluie et du beau temps est aussi un moyen de casser la glace, de faciliter les conversations, d’interagir avec les autres. Selon l’anthropologiste Kate Fox, ” les Britanniques ont besoin de parler météo pour surmonter leurs inhibitions sociales et leurs handicaps”. Elle ajoute que la variabilité du climat britannique - des averses aux éclaircies en passant par les tempêtes, le brouillard etc - constitue un médium idéal pour entretenir les conversations !
E.B