Camp // Saison 1. Episode 5. Heat Wave.
Contrairement à la St Valentin la semaine dernière, la canicule est un sujet très estival. Et au fond, cela colle parfaitement avec l'univers de Camp. C'est pourquoi
"Heat Wave" était certainement l'épisode le plus réussi jusque là. Il y avait une ambiance bourrée de belles petites trouvailles. Si certaines sont des grands classiques les
relations des personnages vont s'échaudée et devenir bien plus intéressante. Les rapprochements entre les divers personnages de la série sont plutôt bien écrites et finalement, je commence à
trouver Camp de plus en plus agréable. Ce n'est pas une mauvaise série en soi, c'est juste qu'au début il n'y avait pas de petit plus, de valeur ajoutée. Maintenant que j'ai pu
découvrir quelque chose d'attachant, j'ai l'impression de vivre la même chose que j'avais vécu avec Beaver Falls (qui n'aura malheureusement pas droit à une saison 3 malgré une
saison 2 bien meilleure que la première qui n'a pas su trouver son public). Camp est une série estivale et elle fait un peu office de remplacement. Rachel Griffiths, sans être
exceptionnelle est légère et elle-même.
C'est à mon avis ce qu'il faut saluer chez ce personnage, le fait qu'elle ne tente pas de tromper qui que ce soit. Elle cherche juste à nous raconter une petite histoire mignonne et au fond, la
scène finale où l'on voit Mackenzie face à la pluie était magnifique. Ce n'est pas non plus brillant (le réalisateur de Camp n'est pas Terrence Malick) mais ce
petit moment fait presque toute la différence et conclue alors l'épisode sur une symbolique : le soulagement d'avoir enfin droit à la pluie et de pouvoir être libéré de ce terrible poids : les
problèmes de tout le monde à cause de la chaleur. Car on va enchaîner les problèmes au Camp et ce pour le meilleur de chacun. Entre le générateur qui tombe en rade, la piqûre
d'abeille alors qu'il est alergique, etc. C'est truffé de petites choses de ce genre là et de ce fait je m'amuse comme un petit fou. Sans compter que les relations amoureuses vont prendre une
forme différente. Comme Buzz qui va avoir 16 ans et prépare une super fête d'anniversaire "The greatest party Little Otter has ever seen" qu'il nous dit sans
prétention.
Note : 6/10. En bref, un petit épisode agréable, mignon et chaud comme la braise.