Parce que parfois, les campagnes télévisées ne suffisent pas, Responsible Young Drivers, une association belge, a décidé de lancer une initiative originale. Il s'agit d'une barrière, développée par des ingénieurs de B-Park qui ne s'ouvre que si le conducteur n'est pas alcoolisé. Comment ça marche ? Un éthylotest est relié à la barrière. Chaque conducteur doit souffler et si son taux d'alcool est négatif, la barrière passe au vert et se lève, tout simplement. Dans le cas contraire, le conducteur doit attendre que les effets de l'alcool disparaissent ou laisser le volant à un accompagnateur sobre.
Cette initiative n'est pas sans rappeler celle de Sober Steering, dont l'Atelier s'était fait l'écho. Ce système fonctionne grâce à des détecteurs transdermiques montés sur le volant de la voiture. Ces derniers peuvent évaluer, grâce aux vapeurs éthyliques, le taux d'alcool du conducteur. Si celui-ci possède un taux d'alcool dépassant la limite légale, la voiture ne démarre pas. Autre système, celui de la startup française AndroMc, qui propose un éthylotest directement relié au smartphone de son usager. Lorsque l'on est dans le rouge, le smartphone se révèle être un excellent outil pour trouver une solution (appeler un taxi, prévenir un ami…).
La barrière intelligente belge a été testée lors d'une soirée alcoolisée. Résultat? 90% des conducteurs ont été en mesure de reprendre le volant tandis que les 10% restants ont pris leur mal en patience en attendant que leur taux d'alcool soit redescendu. Une bonne initiative, tout comme celles de Sober Steering et AndroMc, surtout lorsque l'on regarde de plus près les conséquences dramatiques de l'alcool au volant. En France, l'alcool est la première cause de mortalité sur les routes et il est responsable d'un accident mortel sur trois. A méditer !