Le caoutchouc entre dans la composition de nombreux produits à usage courant
En raison de la hausse des coûts de production des caoutchoucs synthétiques ou naturels, l'industrie cherche actuellement à développer la culture d'espèces végétales alternatives, ou complémentaires à l'hévéa.
Après plusieurs essais infructueux de production de caoutchouc à partir du pissenlit caucasien (Taraxacum koksaghyz), l'entreprise Aesculap GmbH a atteint des résultats concluants. Ses chercheurs souhaitent dans un premier temps sélectionner les plants à haut rendement, puis par la suite tester les aptitudes du caoutchouc naturel obtenu pour la fabrication de pneumatiques et d'autres produits en caoutchouc. La possibilité de cultiver le pissenlit caucasien en Europe centrale, où il est adapté aux conditions climatiques et pédologiques, permettrait d'obtenir localement des matières premières de haute qualité, que ce soit du caoutchouc ou de l'inuline.
Ce projet de culture du pissenlit caucasien, intitulé "De la plante sauvage aux matières premières industrielles renouvelables" (Von der Wildpflanze zum nachwachsenden Industrierohstoff - TAKOWIND), est soutenu par le Ministère fédéral allemand de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs (BMELV) en partenariat avec l'Agence pour les ressources renouvelables (FNR). L'objectif du projet est d'arriver à augmenter d'ici 2016 la culture du pissenlit caucasien à une échelle agricole.