Selon un correspondant sous local et mal payé, travaillant dans la rédaction presque vide d’un journal d’information « indépendant en ligne » d’une petite ville de province du grand sud-ouest n’existant que sur le net et de piètre qualité, qui a recopié un paragraphe dans un article d'un autre journal régional français, dont le journaliste éleveur a mi-temps avait lui-même glané l’information sur un site internet qui republiait automatiquement, sans analyse ni commentaire un communiqué de presse d’une association « de défense de l’identité pyrénéenne » travaillant principalement avec un « chargé de recherche » linguiste et pensionné, et quelques « freelances » parmi lesquels un « guide de pays » qui avait eu l’idée de faire un papier comparatif sur base de données exclusivement récupérées sur Internet sans en vérifier la validité des sources et qui avait notamment recopié telles quelles des déclarations mal traduites d’une pensionnée d’origine américaine, chercheuse à temps partiel pour une autre association pastorale qui se basait sur des études scientifiques douteuses mais aussi sur des conclusions approximatives tirées du compte Twitter personnel d'un jeune étudiant en journalisme essayant de se faire un nom sur la toile en tant que spécialiste des traditions agricoles pyrénéennes avant la fin de ses études voyant bien qu’il aurait du mal à trouver un emploi stable dans le secteur directement après avoir râté sa dernière année, et qui écrivait ses billets sans rien vérifier malgré ce qu’il était censé avoir appris à l’école, eh bien selon cette source donc... les ours et les loups descendent dans les villages pour manger nos enfants et s’ils ne les mangent pas, les vautours s’en chargeront puisqu'ils prédatent maintenant. Librement inspiré d'une chronique de 13lignes.be