Il paraîtrait...

mardi 6 août 2013

- que les Etats-Unis ont annoncé s’attendre à un attentat énorme et imminent contre les intérêts occidentaux. Avant de critiquer, j’enfile ma panoplie complète, gants qu’il faut prendre et combinaison étanche de précautions oratoires obligatoires au cas où cela se produirait. Et donc. Pourquoi nous le dire ? S’ils ont intercepté des messages, qu’ils suivent les terroristes discrètement et qu’ils les neutralisent. A part avoir peur, nous, qu’est-ce qu’on peut faire ? Je n’ai pas de short en kevlar ni de tongs pare-bombes ! Et si on reste enfermé chez soi, ça complique pas mal la notion de travail professionnel pour exercer son métier, et ça va casser le tourisme en ce mois d’août. Alors, Washington, je te pose la question, que faisons-nous des menaces dont tu nous alertes ? Etant entendu que j’écris ça j’écris rien je dis ça je dis rien je pense ça je pense rien, ad lib.

- que le mari et père des deux disparues de Perpignan s’est pendu sur son lieu de travail. Les deux femmes n’ont plus donné signe de vie depuis mi-juillet. Aïe ! Sans jouer l’oiseau de mauvais augure, le rebondissement de l’affaire, une affaire parmi tant d’affaires de disparitions, ne sent pas bon. Il désigne le mari, le couple était en cours de séparation, comme coupable évident et laisse suggérer qu’il a signé ici un aveu. Il est fort probable que la fin soit aussi triste que ça, comme souvent, comme trop souvent. Mais puisque parfois les rebondissements marchent en groupe, on ne serait pas contre une heureuse issue surprenante et inattendue ! Etant entendu que j’écris ça j’écris rien je dis ça je dis rien je pense ça je pense rien, ad lib.

- que Robert Mugabe, 89 ans et autant de printemps, et d’automnes sûrement aussi, de saisons en somme, a été à nouveau réélu à la tête du Zimbabwe qu’il dirige, contrôle et maîtrise d’une main de fer dans un gant de fer, entouré d’une fine couche de fer pour faire plus joli, depuis trois décennies. Le scrutin est contesté. On soupçonne qu’il n’ait été entaché de fraudes massives. Je fouille dans ma mémoire. Aidez-moi à me souvenir. Scrutin contesté ! N’a-t-on pas déjà entendu ça quelque part ? Ici, là-bas, et ailleurs ? Ne devient-ce pas une règle ? Comme la fraude ? Changeons les termes pour se mettre d’accord. Arrêtons de parler d’élections. Parlons de scrufraucontest. Ce n’est pas le mot le plus sexy du monde, mais au moins il sera idoine. Etant entendu que j’écris ça j’écris rien je dis ça je dis rien je pense ça je pense rien, ad lib.