Une leçon d’anti bienpensance musicale

Il existe donc des gens qui, en 2013, vénèrent les Beatles pour leur unique musique, la seule raison pour laquelle ils traversent les décennies et ont été élevés au grade d’intouchables. Il existe des gens qui soulignent la recherche des accords employés, les contre-temps, et prétendent fuir tout ce qui est simple et rébarbatif. Ainsi « Watcher of the skies », de qui vous savez ou qui vous ignorez, est pour ces gens d’un banalité peu commune et ennuyeuse, une suite de notes qui ne veulent rien dire : « de la soupe« . Oui madame ! « Jesus He knows me » révèle à ces gens qu’il s’agit de Genesis et que, « ben ils ont fait des progrès depuis » l’époque de « Watcher of the skies ».

Ainsi ai-je reçu cette leçon d’anti bienpensance musicale pour la moins inattendue dont je ne sais si elle en dit long sur l’enseignante ou davantage sur les considérations de la musique aujourd’hui…