Si vous me lisez depuis un moment, vous connaissez mon intérêt pour les trucs rigolos aperçus en voyage en terme d'affichage et ce qu'ils révèlent parfois involontairement sur la culture qui m'accueille (ou non, c'est parfois juste drôle).
Voici donc une sélection de ce que j'ai remarqué jusqu'à maintenant pendant mon présent passage en Espagne.
"On ouvre quand on arrive, et on ferme quand on s'en va, et si vous venez et qu'on n'est pas là, c'est qu'on s'est manqué" (ma traduction) - Boutique de la Plaza del Cabildo [Séville].
La rue des sept émeutes ou la rue des sept détours? [Carmona]
Ok, les hommes peuvent-ils traverser aussi? [Jerez de la Frontera].
Affiches anti- PP, le partido popular, c'est à dire les conservateurs qui forment le gouvernement actuel et qui traversent une crise de crédibilité - une affaire dont je vais tenter de vous parler tellement elle rappelle la politique québécoise récente de manière désespérante.
Publicité pour un resto italien qui ne manque pas d'humour [Jerez de la Frontera].
"Hier, j'ai parcouru deux mètres en seulement trois heures! - Tu es fou, un jour, tu vas te tuer" (ma traduction), panneau humoristique du resto Tapateria sur la vie andalouse [Séville].
Bienvenus à la gare de ... "Les têtes de Saint-Jean" [entre Jerez et Séville].
La porte d'Almodovar... en l'honneur du cinéaste Pedro? [Cordoba].
Appel à la reconnaissance des crimes commis pendant la période franquiste, un sujet qui est encore semi-tabou en Espagne malgré une loi sur la réconciliation votée il y a quelques années [Jerez de la Frontera].
La nuit, si vous avez de bons yeux, et que vous savez de quoi il s'agit, vous trouverez cette indication fort utile pour retrouver... la Mezquita [Cordoba].
Les blocs de pierre le long du maleçon de Cadiz ont inspiré quelque artiste urbain [Cadiz].
Ici, on voit avec l'ancien panneau de rue (en azulejos carré en dessous) qu'il y a eu erreur dans le nouveau panneau (en lettres de céramique, en haut). Jusque là, ça n'a pas l'air d'un trop grave problème, il ne manque que le "D" à Pedro... dans cette côte, mais par un étrange hasard, le résultat "Cuesta pero mato" peut également être perçu comme une forme abrégée de "Ça coûte, mais je le tue", puisqu'en espagnol, on se passe souvent des pronoms.
--