Tous les étés, des espaces dédiés aux tatouages éphémères au henné apparaissent sur les bords de mer. Les jeunes femmes sont les premières à être attirées par ce tatouage « végétal ». Le henné est principalement utilisé pour la coloration des cheveux mais peut aussi se poser sur la peau.
Pourtant, ces tatouages au henné ne sont pas si sympathiques qu’ils ne laissent croire. Un produit chimique est ajouté à la préparation qui provoque des réactions allergiques et/ou de l’exéma chez les utilisateurs.
Le paraphénylène diamine (PPD) n’a rien d’inoffensif contrairement au henné naturel. Cette substance est ajoutée dans le henné traditionnel pour rajouter une teinte noire à l’encre. Seulement, le PPD provoque des réactions : la peau enfle, rougit, démange et dans le pire des cas, conduit à une hyper sensibilisation à vie de la peau.
L’été, les stands d’henné proposent principalement ce type d’henné noir et ne précise pas forcément aux clients les dangers liés à l’application de ce mélange.
Une campagne de prévention
L’Agence de sécurité du médicament (ASNM) vient de lancer une campagne de prévention à l’attention des personnes intéressées par ce type de tatouage éphémère.
“La PPD est une substance autorisée dans les produits cosmétiques, uniquement dans les teintures capillaires, à une concentration ne pouvant excéder 6 %. Cette substance est également utilisée pour colorer les textiles notamment”
Alors cet été, attention au tatouage au henné noir !