Depuis un peu plus de vingt ans - vingt et un exactement, soit pour la vingt-deuxième fois -, ma rentrée littéraire commence, à peu près une fois sur deux, par la lecture du nouveau roman d'Amélie Nothomb. Une sorte de mise en jambes en une heure de lecture environ, parfois un peu plus, parfois un peu moins, qui me permet de retrouver une manière familière avant de me lancer dans des explorations plus hasardeuses et souvent plus exaltantes. Car lectrices et lecteurs de ce blog le savent probablement, je sors le plus souvent déçu de cette lecture, pour un tas de raisons qu'il serait trop long d'expliquer ici (je me suis promis de le faire un jour, si j'en trouve le temps. Mais des bribes d'explication se trouvent éparpillées, au fil des années et des rentrées, dans ce Journal d'un lecteur.
Aussi est-ce avec une joie non dissimulée, oyez, oyez, bonnes gens, que, je vous l'annonce avec trompettes retentissantes, cette année, le Nothomb est bon!
Peut-être est-ce parce qu'elle revient au Japon, décidément le territoire qui lui a inspiré ses meilleurs livres? Il semble qu'elle trouve là une matière à la fois très personnelle et pourtant universelle. Hypothèse, bien sûr...
Toujours est-il que la rentrée commence bien, avec un peu d'avance sur le calendrier puisque La nostalgie heureuse sortira le 21 août seulement.
P.-S. Je découvre l'existence d'un site dédié à Amélie Nothomb. Si vous voulez tout savoir, c'est par ici. Et, pour lire un extrait (bref, l'extrait: la couverture, la page de titre et les deux premiers paragraphes) de La nostalgie heureuse, c'est par là.