La narratrice, élevée à la fois par sa mère belge et une deuxième mère espagnole, la gouvernante de la maison familiale de fait, part au Mexique à l’occasion du cinquième anniversaire de la mort de cette dernière. Un voyage qui a des accents de Lost in Translation, errance indécise d’un personnage qui se laisse porter par les événements, incompréhension des gens que la narratrice croise. Une non-histoire transformée en introspection avec une anti-héroïne qu’on aimera ou qu’on n’aimera pas, mais portée par une écriture aérienne et évocatrice, un choix précis de mots et une sensation particulière de mélancolie douce teintée de violence.
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