L’Autorité de sûreté nucléaire qui a inspecté, après l’accident d’Epinal l’ensemble des centres de radiothérapie, a fait état d’une situation contrastée qui se caractérise par la distinction de centres de radiothérapie dont la démarche de sécurisation des traitements est bien initiée, voir bien avancée et par d’autres centres, moins nombreux, cumulant par contre des faiblesses organisationnelles, à corriger en priorité.
Or, le plan d’action pour la radiographie du ministère de la Santé vise à garantir la qualité et la sécurité aux 200 000 malades chaque année par la radiothérapie, ce qui n’est pas encore le cas, partout, si l’on se réfère au rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire.
C’est la raison pour laquelle l’Institut national du cancer de mettre en place une cellule d’appui qui aura pour mission d’identifier les sites qui rencontreraient encore aujourd’hui des difficultés et de les accompagner pour la mise en œuvre immédiate des mesures correctrices nécessaires afin d’éviter d’autres accidents.