Cette enquête est menée en Campanie, dans la région de Naples sur un échantillon de 900 personnes afin de détecter d’éventuelles répercussions de la crise des ordures et de l’enfouissement illégal de déchets toxiques sur la santé publique, en procédant à des analyses de lait maternel et de sang sur ces personnes.
Les recherches portent sur le niveau des dioxines qui de fixe qui se retrouvent dans l’eau, la terre et les cultures en cas d’enfouissement de grandes quantités de déchets toxiques, alors que plusieurs toxicologues et cancérologues de Campanie ont récemment dénoncé les conséquences désastreuses sur la santé de l’enfouissement incontrôlé de déchets industriels.
Naples et sa région sont placées depuis 14 ans par le gouvernement en situation d’urgence concernant la gestion des déchets, sans pouvoir mettre fin aux errements du passé, compte tenu des intérêts financiers considérables en jeu.