http://www.rfi.fr/afrique/20130701-barack-obama-etats-unis-acces-electricite-afrique-power-africa
En ces heures, où la problématique de l’electricité, fait flamber la violence dans certaines contrées, de l’Afrique Sub-saharienne, durement touchées par la pénurie d’electricité, au point qu’on en arrive à se reposer des questions sur l’approche et la stratégie, à déployer pour pourvoir en résolution pérenne, un problème dont l’impact combiné sur l’existence quotidienne d’une masse importante de populations, ainsi que sur le processus de développement économique du continent n’est plus qu’une donne figurant les perspectives à augurer au secteur, il me semble d’une lucidité insoluble en adéquation avec les brèches à explorer en vue de dénicher les grappes d’innovation, de revenir sur le récent periple de Obama en Afrique à travers bien évidemment ce lien ci-dessus mentionné. Puisque ce lien, nous confronte avec non seulement la caducité des plans de restructuration, de relance, de réhabilitation et de l’absence totale d’une initiative de coordination,de ce secteur, au niveau du continent, même si l’interconnexion des réseaux entre certains états pallie à faible teneur au problème, mais aussi et surtout le paradoxe selon lequel les USA qui sont à l’origine pour une large part, de l’initiative des institutions de Bretton Woods, de surcroît préches la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, ainsi qu’une redistribution des fruits de la croissance pour endiguer les effets subjugués du vide institutionnel y compris le déficit structurel, ne font nullement mention dans leurs priorités, le financement des projets énergétiques au titre de la coopération multilatérale sous prétexte qu’ils ne sont pas rentables, pendant qu’ils font des déclarations de bonnes intentions pendant la signature des accords bilatéraux, à l’image de la récente visite du président Américain en Afrique, qui déclara à l’occasion en des termes, on ne peut plus caractéristiques de la situation de survie y compris ses corrolaires, des enfants du continent, la mise en place d’un programme d’aide au secteur énergétique dénommé `Power Africa’.
Bien que l’enveloppe de l’aide s’élève à quelque 7milliards de dollars sur une période s’étendant jusqu’à l’horizon 2030, alors que les besoins d’investissement annuel pour rattraper le retard ou tout au moins combler le déficit de ce secteur, serait à hauteur d’environ 20 milliards de dollars US, on est de loin en marge des objectifs chiffrés. Plus surprenant encore, il n’existe aucun pays francophone sur la liste des pays devant initialement bénéficier de ce programme, peut être sauf le Sénégal où Obama promit d’intensifier les efforts de coopération déjà entamés.
En tout état de cause, la problématique de l’énergie arrive à un seuil où si l’on y prend garde, obstruera à coup sûr tous les efforts consacrés au décollage économique, car pour autant que l’énergie fasse l’objet d’une gestion stratégique et quelque fois de recadrage géopolitique de régions entières, pour les occidentaux, pour infiniment inestimable sera son impact, sur la mise sur sellette des secteurs de base au sein des pays pauvres.
Ceci étant, que ce soit la consomnation domestique, le rêve du secteur de l’agroindustrie, l’économie sociale et solidaire, j’en passe, aucun pays ne parviendra à occulter l’impératif énergétique.
D’ailleurs, on en vient à une question fondamentale et cruciale, à savoir: bien que les bailleurs de fonds, font toujours valoir le profit pour procéder à un emprunt, quelle finalité les états et les partenaires au développement veulent assigner à la lutte contre la pauvreté et la promotion du bien-être sous sa forme la mieux accomplie? Est-ce enrichir l’état et les multinationales en laissant le peuple croupir dans la misère la plus abjecte ou faut-il asseoir les bases d’une structure sociale, propice à l’épanouissement collectif gage de la stabilité politique, pour qu’une fois le niveau de la décense atteint, on songe à enrichir l’état par le biais de l’épargne et les fonds de résserve?