LO-FI POP – Le chanteur de Chokebore continue son parcours solo avec ce troisième album qui sonne comme une utopique version de : « Sonic Youth fait son MTV Unplugged ».
Pour connaitre Chokebore il fallait soir être à l'Usine de Genève le mardi 23 juin 2012 ou alors avoir d’une part avoir fait du skate à Lyon en 1998 en plus d'être bon pote avec un certain Erwan. Sinon, c’est moins probable.
Chokebore donc, on en est assez loin ici. Mais en même temps, de ce groupe, on retient plus les riffs aiguisés des guitares de "Narrow" qui transpercent comme des lames que la voix de son frontman. Et aujourd’hui, c’est de ce dernier dont il s’agit.
Une fois n’est pas coutume, je vais faire court pour cette chronique, façon présentation Powerpoint et bullet points:
- CD très épuré.
- Si vous aimez les artistes qui enchainent les styles différents, fuyez!
A retenir:
- « Butter » avec la très belle participation d’Adeline Fargier.
- « Distresses » et sa mélodie lancinante.
- « Tropical » pour accompagner une agréable sieste sous un palmier.
A part cela, bah…c’est assez chiant comme disque.
Si Troy Von Balthazar est avec le démon, cela expliquerait pourquoi ce projet sonne si creux et il faut, alors, vite qu’il revienne parmi les hommes.