Je n’ai pas de détails croustillants pour ce dessinateur talentueux, mais vu le style quelque fois morbide ou SM (je vous montre les softs) de certaines de ses œuvres, que l’on peut trouver glauques ou fascinantes, je me demande qu’elle est l’histoire de cet homme. Ah…, il a tout de même représenté quelques lycéennes japonaises en fâcheuses postures ? Un point pour lui ! Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est né en 1960, dans la préfecture d’Akita au Japon, qu’en 1983 il obtient son diplôme dans le département de peinture de l’université de Tôkyô Zokei. Il travaille et revisite le style Ukiyo-e* de 1991 à 1993 de façon très réussie et étonnante de nouveauté, puis crée sa propre identité qu’il baptise “Heisei Estheticism“.
Takato illustre de nombreux romans, nouvelles, couvertures de magazines, des pochettes de CD (il est dans le Cover art) et publie des artbooks. Il fait parti de la Tôkyô Illustrators Society et de l’International Ukyio-e Society. Sa première exposition a lieu en 1998 à la galerie Création G8 à Ginza et s’intitule “Heisei Esthetics”. De 1998 à 2006, plusieurs de ses recueils sont publiés aux éditions Treville et fait plusieurs expositions dont une à Rome en 2005 à la galerie Mondo Bizzaro.
Ukiyo-e : terme signifiant “images du monde flottant” traité sous forme d’estampe ou de peinture populaire. Style qui représente des scènes de vie quotidiennes et qui était considéré comme vulgaire à son apparition au XVII ème siècle (début de l’époque d’Edo). Le terme ukiyo désignait à l’origine ce “bas monde de misères et de souffrances” puis lorsque le Japon entra dans une ère de paix faisant suite à une longue période de guerre, le mot prit le sens de jouir de la vie dans ce “monde éphémère”. On le trouve depuis suivi d’autres caractères chinois qui signifient “flottant”, “léger” ou “éphémère”. Le terme ukiyo-e désigne donc les “peintures” qui représentent avec légèreté les mœurs et les plaisirs contemporains du monde dans lequel vivaient les gens de l’époque d’Edo.