Résumé : Une nuit à New York à la recherche d'un groupe de rock.
Casting : Michael Cera, Kat Dennings, Aaron Yoo, Ari Graynor, Jay Baruchel...
Réalisateur : Peter Sollett
Scénariste : Lorene Scafaria (d'après l'oeuvre de Rachel Cohn)
Les deux héros du film ont tout pour se rapprocher mais c'est surtout leur passion pour la musique qui les réunit. Ce film sans surprise conte la nuit de deux inconnus que les événements rassemblent : quiproquo, amis entremetteurs et... je ne vais pas spoiler, je déteste les articles qui font ça.
Si l'on regarde ce film, c'est avant tout pour s'amuser, sourire, passer un bon moment et si possible écouter de la bonne musique. Le contrat n'est qu'à moitié rempli.
Kat Dennings et Michael Cera semblent adopter toujours le même genre de rôle et ce n'est pas du coté des personnages que l'on trouve la moindre surprise. Le scénario parvient juste à nous divertir mais on ne le jugera ni efficace, ni audacieux, ni transcendant et c'est bien dommage. Les situations dans lesquels se retrouvent les protagonistes et leurs amis ne sont pas assez barrées pour provoquer des éclats de rires ni assez probables ou communes pour que l'on s'y reconnaisse.
Quitte à s'amuser, autant opter pour un American Trip ou un Scott Pilgrim vs the world. Ce Une nuit à New York est en définitive soit trop sage soit pas assez poétique. L'équilibre que choisissent donc Scafaria (Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare) et Sollett rend ce film plutôt banal et dépourvu de la magie ou de l'humour que l'on attend d'un film indépendant de ce type.
Ceci dit, on pourra aussi noter que Une nuit à New York se laisse bien regarder et s'il ne fait ni rire ni pleurer, c'est un petit film agréable. Les acteurs sont tous assez charismatiques Dennings et Yoo (que l'on voit trop peu) en tête et les personnages secondaires sont haut en couleur qu'il s'agisse des filles comme des mecs. Tellement excentriques que les deux héros semblent tous deux bien pâles à coté et c'est sans doute pour ça que leur couple semble crédible. Je regrette l'absence de poésie dans ce film qui aurait pu être magique.
2/5