« Je me sens fautif ! Je me sens coupable !
-Mais de quoi Olivier ?
-En partant dans mon ile, début juillet, j’ai été privé d’internet .Ma clef 3 g n a pas fonctionné et ma box n’ a fonctionné que 10 jours plus tard !
- ET alors ? Vous vous êtes senti devenir un ROBINSON CRUSOE informatique ?
-OUI ! Car, dans le courrier reçu de mon MONDE DE LA PHYSIQUE ANGLO SAXON il y avait la semaine 27 qui est restée en panne et que j’ai oublié de traduire avec un article essentiel !
- AH QUEL MALHEUR OLIVIER !
- Vous êtes en train de vous moquer de moi bien sûr , mais sachez que j’ai publié au P.U.F avec deux s américains un livre de 414 pages précisément sur le sujet !
- ALLEZ !PLUS DE JEREMIADES :VOUS ETES PARDONNE … A PRESENT DONNEZ VOTRE TRADUCTION ET VOS COMMENTAIRES !.....FAVORABLES JE L’ESPERE ???
« Des scientifiques en France sont les premiers à avoir fait une mesure directe de la force de Van der Waals entre deux atomes. Ils l'ont fait en piégeant deux atomes de Rydberg avec un laser et en mesurant la force s exerçant entre eux en fonction de la distance qui les sépare. Les deux atomes étaient dans un état quantique cohérent et les chercheurs croient que leur système pourrait être utilisé pour créer des portes logiques quantiques ou pour effectuer des simulations quantiques de systèmes de matière condensée.
La force de Van der Waals entre atomes, et molécules sur des surfaces est une partie de la vie quotidienne intervenant de nombreuses façons différentes. Les araignées et les geckos comptent sur elle pour monter sur des murs lisses, par exemple, et cette force induit des protéines à l'intérieur de notre corps à se plier en des formes complexes.
Nommé d'après le scientifique hollandais Johannes Diderik van der Waals - qui l’ a d'abord proposé en 1873 pour expliquer le comportement des gaz - c'est une force très faible qui ne devient pertinente que lorsque les atomes et les molécules sont très rapprochées. Les fluctuations du nuage électronique de l'atome cela veut dire qu'il aura un moment dipolaire instantané. Cela peut induire un moment dipolaire dans un atome voisin, le résultat étant une interaction dipôle-dipôle attractive
Commentaire du traducteur :Ce phénomène est bien plus courant que l’exemple donné , ainsi une surface solide ou non attire les gaz et les vapeurs de l’atmosphère qui l’entoure et cette « adsorption » résulte effectivement d’une dissymétrie des charges et crée un dipôle + et – attractif et plus ou moins solide .Lorsque vous utilisez un masque à gaz c’est le charbon poreux de la cartouche qui va piéger par exemple les gaz dangereux etc. ….
Les mesures indirectes
Il y a eu beaucoup de mesures indirectes de forces de Van der Waals entre les atomes. Les exemples incluent l'analyse des forces nettes subies par des organismes macroscopiques ou bien en utilisant la spectroscopie pour travailler sur le comportement à long terme de la force entre deux atomes dans une molécule diatomique. Toutefois, la mesure directe avait échappé jusqu'à présent.
Commentaire du traducteur : lorsque une molécules ou un atome se fixent sur une paroi solide par exemple , le phénomène dégage de l’énergie ;on dit en thermodynamique qu’ il est exothermique . On peut donc mesurer la chaleur dégagée par unité de surface adsorbante et en déduire la valeur des forces de liaisons et la distance surface solide – molécule ou gaz adsorbé . En 1938, Stephen Brunauer, Paul Hugh Emmett, et Edward Teller publient pour la première fois un article sur la théorie BET , largement utilisé en chimie catalytique etc.
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Cette dernière recherche a été effectuée par des chercheurs du Laboratoire Charles Fabry (LCF) à Palaiseau et à l'Université de Lille. "Ce que nous avons fait ici, pour la première fois à notre connaissance, c’est de mesurer directement l'interaction de Van der Waals entre deux atomes isolés qui se trouvent à une distance contrôlée, choisi par l'expérimentateur», explique Thierry Lahaye, qui fait partie de l'équipe LCF.
Le contrôle de la distance entre les atomes normaux – et cela tout en mesurant la force entre eux - est extrêmement difficile parce que les distances concernées sont minuscules. Pour contourner ce problème, l'équipe a utilisé des atomes de Rydberg, qui sont d’extension beaucoup plus grande que les atomes normaux. Ces atomes ont un électron dans un état fortement excité. Cela signifie qu'ils ont un très grand moment dipolaire instantané - et devraient t donc présenter de très fortes interactions de Van der Wals sur des distances relativement longues. Ils ont également des propriétés uniques qui leur permettent d'être contrôlées avec une grande précision au laboratoire.
Paires d'atomes
L'expérience a commencé avec deux atomes de rubidium piégés dans deux faisceaux laser très ciblés séparés par quelques microns. La lumière laser à une longueur d'onde spécifique est ensuite ciblée sur les atomes, ce qui entraine le système à osciller entre l'état fondamental et celui de un ou deux atomes de Rydberg. L'équipe a constaté que lorsque les conditions étaient correctement réglées , le système oscille entre l'état fondamental et une paire d'atomes de Rydberg, un à chaque foyer du laser. En mesurant ces oscillations, l'équipe a travaillé sur la force de Van der Waals entre les deux atomes de Rydberg.
En ajustant le faisceau laser de piégeage, l'équipe peut déplacer les atomes de Rydberg et rapprocher ou éloigner davantage . Comme les chercheurs ont modifié la distance R entre les atomes, la force varie comme 1/R6 - exactement comme prévu pour la théorie de Van der WALLS.
En plus de la mesure de la force, l'équipe a également pu montrer que l'évolution quantique de l'état des deux atomes de Rydberg en interaction était parfaitement cohérente - quelque chose qui «n'avait jamais été vu en physique atomique», affirme LCF Antoine Browaeys membres du groupe.
Tout comme la logique quantique
Cette évolution cohérente de deux atomes en interaction est identique à celle d'une porte logique quantique fonctionnant sur deux bits quantiques (qubits). Browaeys estime que cela suggère que les deux atomes qui interagissent via interactions Rydberg d-Van der Waals est un système prometteur pour la création de portes quantiques. De type « haute-fidélité "…Ce résultat nous rapproche du principe d’un ordinateur quantique", dit-il.
En effet, les scientifiques disent que l'importance à long terme de leur expérience ne réside pas dans la mesure de la force elle-même, mais plutôt dans le degré élevé du contrôle des atomes de Rydberg qu'ils ont atteint. "Cela permettra de réaliser de petits systèmes quantiques de taille croissante, depuis deux jusqu’à ( on l’espère) quelques dizaines d'atomes de Rydberg, sur lesquels nous aurons un contrôle total sur les interactions», explique Lahaye.
Ces systèmes pourraient trouver une utilisation dans le traitement de l'information quantique ou dans la simulation des systèmes quantiques de la matière condensée comme aimants quantiques.
Steven Rolston du Joint Quantum Institute de l'Université du Maryland, qui n'était pas impliqué dans l'étude, signale l'œuvre comme un jalon important vers la création de dispositifs quantiques d information car elle montre que l’ interaction de Van der Waals entre qubits atomiques se comporte comme prévue.
L'expérience est décrite dans la revue Physical Review Letters.
À propos de l'auteur
Katia Moskvitch est un écrivain de science basée au Royaume-Uni
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Je trouve la manip très astucieuse et prometteuse mais l’ordinateur quantique n’est pas pour demain soir malgré tout !
J AI MIS EN PHOTO le graphique qui vous montre que le potentiel est la somme d’une attraction ( entre charges de signes contraires ) et d une répulsion ( entre charges de même signe ) avec la courbe de sommation résultante