3 août Aoûtiens, béotiens La voiture est pleine à craquer sans oublier la bouée à tête de canard et les trois gosses à l'arrière. Ha oui, j'oubliais Pif le chien. Ça piaille à onze heures ça a faim ça a soif ça a chaud et le père râle une heure qu'ils sont coincés dans un bouchon. Heureusement qu'ils ont réservé sur Internet, au "Camping des flots bleus" c'est plein à craquer. Ah non nous n'acceptons pas les animaux... mais sur Internet.... "Le Super Camping de la mer" accepte, lui, les bêtes et il lui reste une place pour deux au bout, à côté des poubelles. Midi on pique-nique le fromage a fondu et l'eau est chaude. Monter la tente c'est comme monter l'Everest, y'a pas de mode d'emploi. La mère se fait engueuler elle a oublié les sardines, heureusement que le père a de la ficelle. L'ossature est montée, l'homme jette la toile avec triomphe... La porte est à l'envers. Un kilomètre à pied, ça use... Au bout, enfin la grande bleue, drapeau orange les petits ne peuvent se baigner même avec la bouée à tête de canard. Dix heures la journée a été rude le matelas est crevé, dormez, les filles. CE SOIR GRAND KARAOKE ! VENEZ NOMBREUX ! La nuit sera rude... Et si c'était ça, le bonheur ?
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