- que pour pratiquer l'électroconvulsivothérapie, plus connue sous le nom d'électrochocs, il est désormais nécessaire que les patients soient anesthésiés et d’avoir leur consentement écrit. A priori, leur consentement est demandé avant l’anesthésie. Mais toute erreur administrative étant possible, ils peuvent toujours demander, ensuite, au bureau D17 qu’on leur indique où se trouve le bureau B63 afin de remplir un formulaire. Pour ce faire, un stylo est disponible le mardi matin au bureau C22 dont l’emplacement sera indiqué sur le plan qui se trouve. La fin de la phrase précédente est, quant à elle. Pour remettre les choses à leur place, non seulement il faut connaître la place initiale des choses, et les choses elles-mêmes.
- qu’à l'origine, le mot soupe ne désignait pas le potage lui-même mais la tranche de pain qu'on trempait dedans d'où l'expression, être trempé comme une soupe. Alors là, d’accord ! Car être au moins autant mouillé qu’un liquide alors qu’ils tombent des cordes qu’on aille piano ou pas et qu’une vache pisse, ça semblait surprenant, y compris pour des gens qui n’apprécient que peu d’être étonnés. Pour remettre les choses à leur place, non seulement il faut connaître la place initiale des choses, et les choses elles-mêmes.
- que le syndrome de Cotard est une maladie mentale rare qui suit le plus souvent une dépression où le malade pense être devenu une sorte de mort-vivant et ne voit plus l'intérêt de se nourrir ou même de dormir. Jusqu’à preuve du contraire. Car, c’est bien facile quand les plus nombreux sont plus nombreux que les autres et qu’ils décident ce qui est normal ou ce qui ne l’est pas, mais le jour où ils deviendront moins nombreux que les plus nombreux, deviendront-ils, eux, anormaux puisque moins nombreux que les nombreux qui forment la norme ? Pour remettre les choses à leur place, non seulement il faut connaître la place initiale des choses, et les choses elles-mêmes.
samedi 3 août 2013