Chaque semaine en France, plus de 15 sépultures chrétiennes sont profanées, et autant de familles plongées dans un nouveau deuil… Face à l'absence de réaction des autorités, le réseau Unitas lance une campagne. Soutenu par Monseigneur Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras, Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, le père Guy Gilbert, prêtre et éducateur spécialisé, Frigide Barjot, humoriste et parodiste, Unitas vous propose d'envoyer un courrier au ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Extrait :
"dans notre pays, 9 profanations sur 10 visent des cimetières où reposent des chrétiens : croix renversées ou retournées, couronnes mortuaires brisées, tombes d’enfants vandalisées, chapelles funéraires fracturées ou couvertes d’inscriptions sataniques. Chaque semaine, ce sont plus de 15 sépultures chrétiennes qui sont profanées : pas moins de 780 depuis un an, parmi les seules profanations relevées par l’association Unitas.
Or, jusqu’à ce jour, à ma connaissance, aucune haute autorité de l’état ne s’est émue publiquement de cette dérive inquiétante et n’a témoignésa solidarité à une communauté chrétienne éprouvée, par une visite ou tout autre geste symbolique fort. Vous n’ignorez pas qu’à chaque profanation, c’est une, voire plusieurs familles, qui se trouvent plongées dans un nouveau deuil.
Pourquoi un tel silence des pouvoirs publics face à ce déchaînement de violence aveugle et gratuite ? Ne rien dire, c’est déjà laisser faire, et créer un sentiment d’impunité chez des groupes sectaires animés par des sentiments morbides, antireligieux, voire satanistes, dont l’influence gagne un nombre croissant de jeunes sans repères.
Tout comme le dernier rapport de la Miviludes sur les dérives sectaires, nous sommes inquiets du nombre croissant de délits à caractère antireligieux en général, antichrétien en particulier, et nous souhaiterions connaître votre position et les solutions pour remédier à cette situation."