Jeudi 1er août, 21h45. Un papa ramène ses deux enfants, qui viennent de passer un mois de vacances à la Réunion, à l'aéroport Roland Garros (aérogare international, pour être précis). Les deux marmailles doivent embarquer pour Marseille, où leur maman doit les récupérer. Ils voyagent sur la compagnie low-coast XL Airways. Comme ils ont moins de 12 ans, ils sont en UM (mineurs non-accompagnés). Si le papa a choisi cette compagnie, ce n'est pas pour le prix du billet, aussi cher que sur les autres, mais pour une question de proximité, Air France, Air Austral et Corsair, ne desservant plus que Paris.
L'embarquement se passe bien, jusqu'au moment où le jeune homme derrière le comptoir s'aperçoive que les gosses, s'ils sont bien enregistrés pour le vol, ne le sont pas en en UM. Argh ! Que faut-il faire alors ? Le gars du comptoir ne se démonte pas, et présente au père désemparé une feuille plastifiée avec une liste de numéros de téléphone. "Vous devez appeler pour régler le problème, monsieur".
Le papa dégaine son portable, tombe sur un répondeur sur lequel on lui explique que les services sont "ouverts de 9h00 à 12h00". Le père, qui flippe de plus en plus (plus qu'un quart d'heure avant la fin de l'enregistrement), s'énerve un peu, demande à parler à un responsable. Réponse du gars en blazer, pa tro la ek sa : "il faut téléphoner, monsieur. Je ne peux rien faire. Le chef d'escale est dans l'avion. Et non, on ne peut pas le contacter."
Finalement, un gars un peu plus concerné est arrivé et a pu régler l'affaire. Même le policier de la PAF semblait scandalisé par l'attitude de cette compagnie. Un stewart d'XL Airways a été cherché les marmailles, qui ont pu prendre l'avion in extremis. A 15 minutes près.
Bon, le papa, c'était moi. Qui ai fait 80 bornes pour retourner à Saint-Pierre. Franchement, XL Airways, évitez. Le chef d'escale est dans l'avion, et on doit téléphoner à Paris pour le joindre.
François GILLET