Je lis plus vite que mon ombre. Je lis surtout beaucoup plus que je ne passe de temps assise devant mon pc. J'ai une pile de livres à chroniquer qui dépasse bientôt ma pile de livres en route, commencés à la mauvaise saison, que je relis, que je n'ai pas finis, que je n'ai pas encore attaqués...en clair, c'est pas un drame, mais j'ai du mal à me suivre.
Lors de ma dernière visite à la biblio, rien ne me tentait, ou tout, je ne savais pas trop. Alors j'ai pris Patients. Tu sais, c'est le livre de Grand Corps Malade. Je porte plutôt de l'intérêt à son travail d'écriture musicale, mais j'étais très dubitative quant à ce texte-là. Tu n'as pas oublié que j'avais aimé lire Bohringer écrivant sa maladie, alors j'ai lu la première page. Et j'ai su qu'il s'agissait d'un vrai livre. Immédiatement. J'ai su qu'il s'agissait d'un texte fatalement objectif et profondément humaniste.
Patients, Grand Corps Malade, éditions Don Quichotte