Phoenix plane dans les airs tel un phénix.
Histoire grecque maintenant avec Phoenix qui se produit sur la grande scène du Paléo Festival de Nyon. Mythologiquement, le phénix est « un oiseau légendaire, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s’être consumé sous l’effet de sa propre chaleur ». Voici donc en une phrase résumée l’histoire de cette bande de potes versaillais. À leur sauce, ils contribuent à l’establishment de la French touch avec Daft Punk entres autres. Sauf qu’il y en a un des deux qui est complètement parti en vrille. Pas de mercatique à outrance pour un groupe qui montre son vrai visage au public en furie. Le phénix perse représente un « oiseau [qui] se confond avec la légèreté, l’essence des choses et des êtres ». C’est exactement la sensation que Thomas Mars, Deck d’Arcy, Laurent Brancowitz et Christian Mazzalai nous procure. On avoue néanmoins qu’on est parti comme tout bon ignorant avec des a priori. Un groupe de versaillais qui se la tchavent parce qu’ils ont réussi aux states. Point du tout, enfin, rien n’en ressort pendant leur performance, un show bel et bien digne de leur réputation.
Nous étions un peu plus coriaces avec eux lors de leur prestation aux Eurockénnes de Belfort, mais on sent que les
Musicalement, il nous emmène un peu plus loin que la dernière fois avec des passages decrescendo-crescendo-decrescendo d’une intensité extrême. Il nous berce pour nous retourner et nous calmer par la suite. Une réussite. Ce groupe a donc su renaître et grâce à son audace artistique Phoenix reprend maintenant son envol.