Née en 2000 avec le premier Shogun, la série Total War n’a fait qu’évoluer dans le bon sens. Rome II signe le grand retour d’un épisode très apprécié des fans. Et cette suite semble très prometteuse.
À chaque empire son ambition.
Un simple coup d’œil à la carte de Rome II permet de comprendre l’immense ambition géographique des développeurs. Cette dernière est presque quatre fois plus grande que son homologue nippone, et respecte le « limes romain », un empire gigantesque allant de l’Afrique du Nord jusqu’aux frontières de l’Afghanistan, en passant par le bassin européen. Autant dire vous allez voir du pays.
Formation Tortue !
Les combats sont dantesques et le zoom permet d’admirer les affrontements individuels au cœur d’une mêlée. Les soldats réagissent de manière plus réaliste à ce qu’il se passe, et une attaque bien placée pourra désorienter les unités les moins expérimentées. Ce spectacle a un prix. Il vous faudra une config solide pour en profiter pleinement, bien que les Total War puisent dans les ressources du processeur en particulier.
« Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent »
Il faudra donc gérer les impôts, divertir ou instruire les foules, développer le commerce ou même faire passer des édits afin de contenir la clameur populaire. Il en va de même avec les ennemis de l’empire. Le jeu vous laisse le choix entre clémence, justesse ou cruauté. Agirez-vous comme Auguste, Tibère ou Néron ? Laisserez-vous la vie sauve aux vaincus ou raserez-vous leurs villes ? Vous pourriez simplement les réduire à l’esclavage ou les affamer avant d’attaquer. Vous devrez également soigner vos relations au Sénat. Il ne tient qu’à vous d’utiliser la manière forte ou douce pour calmer la rébellion d’un politicien ou d’un général.
Que penser de Total War : Rome II ?
Total War : Rome II est-il une révolution ? Non, dans le sens où les mécaniques de jeu pures ne changent pas beaucoup, surtout lors des phases de combat. Mais les nouveautés qu’offre ce nouvel opus semblent étoffer un peu plus le produit final, qui compte bien s’imposer comme le meilleur de la série. On se retrouve devant un jeu dense, beau et passionnant, qui semble plus ouvert aux néophytes.
On a vraiment hâte d’en voir plus.