Les auteurs illustrent les deux types de bonheur, hédonique et eudémonique, respectivement par le plaisir procuré par un bon repas et la satisfaction de contribuer à un projet entrepris par toute une équipe ou une organisation. Chacune de ces situations va procurer un sentiment de bonheur, mais chacune sera reconnue différemment par les cellules de l’organisme.
Bonheur eudémonique et diminution de l’expression génique liée à l’inflammation : L’équipe a donc entrepris d’étudier l’influence biologique d’un bien-être hédoniste et eudémonique sur le génome humain en examinant le profil d’expression des gènes dans les cellules du système immunitaire de sujets humains.
· Ils montrent un décalage systématique de l’expression génique, associé à un stress chronique, caractérisée par une augmentation de l’expression de gènes impliqués dans l’inflammation. Les chercheurs parlent ici « d’empreinte génomique fonctionnelle du stress chronique ».
· que le bonheur eudémonique est associé à une diminution significative du profil d’expression génique lié au stress,
· que le bonheur hédonique est associé à une augmentation significative du profil d’expression génique lié au stress,
· qu’avec les 2 types de bien-être, les participants signalent un sentiment général de bien-être.
Des plaisirs simples ne nous suffiraient donc pas, alors que des entreprises permettant de renforcer nos capacités et d’élargir notre conscience nous seraient physiquement bénéfiques, concluent les auteurs.
Source: PNAS doi: 10.1073/pnas.1305419110 July 29, 2013A functional genomic perspective on human well-being (Visuel © Igor Yaruta – Fotolia.com)