Tibet – Sur la liberté

Publié le 27 avril 2008 par Hugues-André Serres

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Tibet – Sur la liberté

Liberté, liberté, liberté… Liberté pour le corps, liberté pour l’âme, liberté pour l’esprit. L’homme aspire à la liberté. La liberté est ce qui permet à l’homme d’avoir des ailes. Restreindre cette même liberté c’est amputer l’homme de son plein potentiel. L’homme n’est point une machine, mais un dieu qui s’ignore. Ce n’est que dans et par l’épreuve que cette divinité se dévoile et lui permet de s’accomplir totalement. Il n’y a pas de parcours identique pour révéler ce plein potentiel. Mais des expériences similaires en vue de se découvrir soi-même. C’est certainement un bon début mais jamais une fin en soi. L’objectif de l’homme sur cette terre, c’est sa propre évolution Matérielle/Spirituelle. Celle-ci s’accomplit par cycle. Dès qu’un cycle est passé, c’est au tour d’un prochain cycle et ainsi de suite… Or pour certains individus, ils peuvent rester sur un seul et même cycle toute leur vie durant. D’autres au contraire, comprenant intuitivement ce phénomène, font tout le nécessaire pour accélérer le processus et parvenir ainsi à un équilibre résultant de l’harmonie des contraires entre le matériel et le spirituel, le microcosme et le macrocosme ! Ils font corps au mouvement et en faisant corps à ce même mouvement de l’univers ils déclenchent ce que l’on appelle des synchronismes ! Un peu comme des aimants qui s’attirent ou se repoussent ! Ils s’attirent s’ils arrivent à créer suffisamment de magnétisme et se repoussent s’ils échouent. Toute la subtilité de la vie se résume à la compréhension de ceci !

Les tibétains ont compris ce principe, c’est pour ça qu’ils s’y accroche et ils ont entièrement raison puisque c’est le but de tout homme au point de vue ultime. Personne ne pourra emprisonner cet élan de liberté qui est dans chaque individu. Mais pour cela encore faut-il avoir goûté à la liberté (La foi) pour le comprendre. Or comme ce n’est pas le cas des Chinois, en continuant à emprisonner des tibétains, c’est eux mêmes qu’ils emprisonnent retardant ainsi à goûter au fruit de leur propre liberté. C’est un cercle vicieux, c’est pour ça que le Tibet est une chance pour la Chine et le peuple chinois. Encore faut-il qu’ils acceptent de le reconnaître ! Mais comment accepter ce que l’on ne connaît pas ? Réponse : “il faut faire le saut de la foi !” Et ainsi accepter une rencontre avec le Dalaï-Lama. La balle est à présent dans le camp des chinois