L'incendie, sans doute d'origine criminelle, a pris sur une langue de terre de 150 m sur 50 avant de se développer à grande vitesse à cause de la sécheresse d'une végétation abondante (l'hiver, c'est la saison sèche à Buenos Aires).
Le parc était déjà fermé, la nuit était tombée, il n'y a donc pas de blessé humain. En revanche, les dégâts écologiques, botaniques et zoologiques sont sans doute très importants. Et l'obscurité rend le spectacle particulièrement lugubre et angoissant.
Cette après-midi, heure de Paris, on annonçait seulement que le feu était sous contrôle mais les dix brigades de pompiers engagés dans l'opération étaient encore à la tâche.
Ce n'est pas le premier incendie qui sinistre cette zone bucolique et très plaisante, véritable bijou du patrimoine naturel de Buenos Aires, mais elle n'en avait jamais subi aucun d'une telle gravité.
Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12 à l'aube
lire la dépêche de Télam en cours de matinée (heure de Buenos Aires)