L'originalité de ce disque, c'est de mélanger des sonorités synth-pop à une production légèrement garage. Le reste est fait de mélodies imparables, de structures tout en ruptures et cassures, de morceaux plus ou moins entraînants, toujours drivés par des synthés cheap au possible, avec une bonne dose d'échos sur la voix. L'ambiance est décontractée, aussi bien mélancolique que joyeuse, et de manière générale assez ensoleillée.
Sans surprise, la bombe du disque est placée devant. Difficile en effet de résister au rouleau compresseur "The Hearse" qui ouvre l'album. Il porte à lui seul l'ambiance du disque, un peu rêveuse un peu sucrée, mais prend des directions parfois inattendues (le break à mi-parcours). Le chant, immanquablement, rappelle au Casablanca du early-Strokes. En 4'40" la messe est dite, Wampire tient son tube. Et quitte à tirer de grosses ficelles, autant enfoncer le clou directement. "Orchards" avec son orgue, son refrain en "lalalalala" et ses sifflements à la bouche démontre que la réussite du premier single n'était pas un coup de chance.
Souhaitant varier les tempos, "Giants" accélère et joue la carte d'un surf-rock moderne façon Congratulations. C'est encore une fois bien catchy et allumé, et une fois de plus un break bienvenue vient briser la monotonie. Idem pour "I can't see why" qui lui succède. En queue de peloton, "Magic Light" conclue le trip de manière on ne peut plus lazy. Strokes et autres Arctic Monkeys n'ont qu'à bien se tenir, il y a du monde dans le rétro.
En bref : un premier album pop en forme de gros Ep parfait, rempli de synthés cheesy et de mélodies à tiroirs, irrésistible.
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Disponible en vinyle à L'International Records