Pourquoi, comment et quand l'art moderne vint à New-York ?

Publié le 01 août 2013 par Detoursdesmondes


Le catalogue de l'exposition Charles Ratton. L'invention des arts "primitifs" est passionnant pour celui qui s'intéresse à l'histoire de l'art et au marché de l'art du début du XXème siècle. Philippe Dagen et Maureen Murphy connaissent parfaitement ce sujet et nous livrent avec bonheur des essais fort intéressants.
Moins "connue", Yaëlle Biro est une jeune et dynamique experte en art africain. Elle a fait ses études à Paris I et sa thèse a porté sur la transformation de l'objet ethnographique en objet d'art. (Circulation, commerce et diffusion des oeuvres africaines en Europe occidentale et aux Etats-Unis, des années 1900 aux années 1920).
Il est donc naturel que sa contribution dans ce catalogue tende à souligner les points marquants de cette période (entre autres, l'importance de Joseph Brummer, marchand d'"antiquités" et de curiosités ; les collaborations diverses (avec notamment Paul Guillaume, Marius De Zayas) qui feront de New York, dès 1914, une place incontournable dans la présentation de l'art africain en Amérique).



Comme l'écrit Yaëlle Biro, si la référence de l'histoire des avant-gardes et de l'art africain demeure l'exposition Primitivism in 20TH Century Art, en 1984 au Moma ; il n'est plus possible de nos jours de considérer la réception des arts africains uniquement à l'aune du Primitivisme.
Il s'agit en fait d'une notion complexe et au sujet de laquelle, il serait peut-être plus juste d'en parler au pluriel !... lire la suite sur l'espace Membres Détours des Mondes
Photo 1 : de l'auteure lors de l'exposition Charles Ratton. L'invention des arts "primitifs", juillet 2013.
Photo 2 : Picasso, Braque Exhibition, January, 1915, à la Galerie 291, New-York, publié dans Camera Work 1916, N°48, octobre 1916.