Encore en affaire, vivant et en santé!

Publié le 01 août 2013 par Fabien Major @fabienmajor

Oui, je tiens à le préciser à mes clients et amis et vous lecteurs réguliers de ce blogue. Mark Twain et Steve Jobs ont déjà dit: «Les annonces sur ma mort sont nettement exagérées». C’est aussi le cas pour moi. Comme mon travail dans les services financiers c’est ma vie, je vous précise que je suis toujours actif dans le domaine. Je ne l’ai d’ailleurs jamais été autant. Les affaires vont si bien que je souhaite d’ailleurs intégrer d’autres conseillers ou planificateurs pour répondre à la demande. Avis aux intéressés.

Je dois faire la précision que je suis encore actif ce matin parce qu’une lettre circule en ce moment au Québec et prétend faussement le contraire. C’est fort hein? J’avais déjà entendu parler il y a longtemps de manoeuvres du genre et je croyais que cela appartenait au folklore. C’est bien réel.

Voici l’histoire.

10h30 hier matin, les premiers appels rentrent sur mon cellulaire. Des clients de Montréal m’ont rapporté avoir reçu une lettre d’une firme de placement indiquant que j’avais cessé mes activités de conseiller et dorénavant un représentant de Québec s’occupera de leurs dossiers. Sentant la supercherie, ils ont communiqué rapidement avec moi et ont accepté de rendre ce document public.

-Voyons, qu’est-ce que tu racontes? Qu’est-ce que ça dit la lettre Danielle?
-Ben attend, je te lis le passage qui m’a fait sursauter: «… Nous tenons à vous informer que Fabien Major a cessé ses activités en épargne collective.»
-Quoi? Rien après le point?
-Non, sauf ceci: « Il a été convenu que sa clientèle soit confiée à monsieur Éric Machin…» La lettre qui me sollicite est signée par deux personnes qui après vérifications, ne sont pas inscrites à l’AMF.
-Tu peux m’envoyer cette lettre et m’autoriser à la rendre publique?
-Bien sûr. Mais… tu demeures mon conseiller?
-Évidemment.
-Fiou! J’ai vraiment cru un instant que tu étais malade ou que tu étais décédé.
-Tu vas voir comme je suis en santé!

J’en ai été profondément choqué. Ne connaissant pas l’ampleur de cette démarche malhonnête, et pour éviter des dommages importants j’ai annulé immédiatement mes vacances. Évidemment, je suis toujours actif comme conseiller et inscrit à l’AMF comme conseiller en sėcurité financière pour mon propre cabinet et en épargne collective auprès d’EXCEL GESTION PRIVEE depuis le 8 avril 2013. Je suis un conseiller autonome. Aucune firme ne me fournit en clients. Je fais mes démarches seul et j’assume tous mes frais. Ma clientèle, c’est mon fonds de retraite. C’est le lot de tous les conseillers indépendants. Prétendre que je suis retiré du domaine est un coup très bas.

Les clients qui m’ont téléphoné ne connaissent personne dans cette firme et sont encore moins enclins à faire affaire avec un inconnu habitant à 250 km de chez eux ou avec 2 individus sans permis. Mes clients inquiets et avec raison se demandent comment on peut utiliser des renseignements personnels pour les solliciter. Évidemment j’ai porté plainte. D’abord à l’AMF, au MFDA, à la Chambre de la Sécurité financière puis j’ai mandaté mon avocat de faire tout en son pouvoir pour que les faits et la vérité soient rétablis et poursuivre pour atteinte à ma réputation et dommages moraux.

Je suis très touché par les nombreux appuis reçus sur les médias sociaux. Par dizaines, des abonnés Twitter, Facebook ou Linkedin m’encouragent ou me réfèrent leurs meilleurs contacts en droits civils et en valeurs mobilières.

Prétendre faussement qu’un conseiller a cessé ses activités contrevient à une dizaine d’articles du code de déontologie des représentants de la Chambre de sécurité financière. L’article 16 stipule que « nul représentant ne peut faire de quelconque manière que ce soit des déclarations ou des représentations incomplètes, fausses, trompeuses ou susceptibles d’induire en erreur ». Un avocat dirigeant responsable d’un cabinet me confirme aussi que les cabinets ont aussi des règles et balises déontologiques.

Enfin, je lance un message à tous ceux et celles qui ont vécu pareille situation, de grâce ne vous laissez pas faire. Comme conseiller nous avons nous aussi nos droits et notre dignité. Manifestez-vous et portez plainte. Je suis certain que la Chambre de la Sécurité financière dans ses intentions de valoriser la profession n’approuve pas ces agissements et va intervenir RAPIDEMENT avec fermeté.