Pour réussir cette performance, ils ont laissé de coté le principe d’échantillonnage du morceau (procédé utilisé entre autre pour le MP3) et se sont intéressés à la synthétisation des instruments. Pour cela, ils ont modélisé un instrument (ici la clarinette) dans l’ordinateur avec toutes ses variables et contraintes comme le souffle, la position des doigts et de la langue… ainsi que l’instrumentiste. D’après le professeur Mark Bocko, ce ne sont pas les effets ni le résultat qui sont modélisés, mais les causes du son.
Grâce à cette modélisation, il ne reste plus qu’a stocker les variations de l’instrument dans une pseudo-partition qui permettra, plus tard, de « faire jouer » l’instrument modélisé comme s’il s’agissait d’un vrai.
Ainsi, on atteindrait des tailles de fichiers vraiment petites car la partition elle-même, ne pesant que 1Ko, irait chercher les sons nécessaires sur les modèles qui seraient surement stockés dans une base universelle.
Beaucoup d’articles sur le net ont fait éloge de cette technique et une flopée de commentaires on suivit, générant un débat sur la similitude avec le format midi et le procédé qui ne serait pas de la compression. Il en résulte que cette technique est une synthétisation et qu’on ne doit pas parler ici de compression. De plus, beaucoup se demande ce qu’il arriverait pour enregistrer un concert avec 80 instruments différents et des chanteurs.
Sur ce point, les chercheurs sont d’accord pour dire qu’en affinant la technique, ils pourraient effectivement synthétiser un grand nombre d’instruments et peut-être même la voix. Un dossier à suivre…
Si vous voulez juger de la qualité de ce procédé encore à l’état d’étude :