Présentation de l’éditeur
Christchurch, Nouvelle-Zélande. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, Joe Middleton travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer accusé d’avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Pourtant, même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch. Contrarié, Joe décide de démasquer le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres…
Mon avis
Un employé modéle s’ouvre sur le meurtre d’une jeune femme dans sa maison. Dès cette scéne, le ton est donné. Le tueur est Joe, homme de ménage dans un commissariat se faisant passer pour un attardé. Ce n’est pas la première fois qu’il assassine et les clichés de ses victimes s’accumulent dans le bureau des inspecteurs chargés de l’enquête. En tant qu’homme d’entretien ai sein des locaux de la police, il peut suivre les avancées de l’investigaton… Une seule petit chose le chiffonne : une des photos n’est pas celle d’une de ses victimes… Joe décide alors de rechercher celui qui a fait un meurtre en son nom, le Bourreau de Christchurch. La liste des suspects va très vite se restreindre…
Paul Cleave nous plonge directement dans l’univers diabolique de Joe en alternant meurtres, humour noir et enquête. L’arrivée du personnage de Melissa, future cible de Joe, relance la routine qui semblait s’installer dans la lecture (maison-bus-boulot-mère de Joe). Le jeu du chat et la souris se met en place.
Le personnage de Joe est assez complexe et même s’il ne se croit pas mentalement instable, il fait des choses qui démontrent le contraire : il ne supporte pas sa mère (en même temps, on peut le comprendre), tente de la tuer mais ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour elle. De plus, dans ses crimes, il voit toujours une certaine humanité… On ne peut pas éprouver un peu de sympathie pour lui et on est assez satisfait de ce qui lui arrive dans le parc (à vous de découvrir…).
Dans Un employé modèle, on peut reprocher que la fin soit si prévisible. La lecture reste plaisante grâce à l’écriture fluide et rythmée de Paul Cleave mais il manque un dénouement plus inattendu…