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Je mourrai pas GIBIER de Guillaume Guéraud

Par Vive_les_betises

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A Mortagne, on travaille soit pour la scierie soit pour le vigneron et les deux corps de métier se haïssent sauf pour une passion commune : la chasse.

Martial, un adolescent, choisit de faire des études de mécanique dans un lycée éloigné où il est interne. Tous les vendredis soir, Térence,l'idiot du village ( désolée je ne vois pas comment dire autrement) vient le chercher à son arrêt de bus et parcours avec lui les quelques mètres qui les séparent de l'entrée du village. Un vendredi soir, il n'est pas là. Martial apprend alors que Frédo, le meilleur ami de son frère qui vient de sortir de prison et qui a justement été en prison à cause de lui, ne lui en veut finalement pas car Arnaud, le frère de Martial, lui a proposé de se défouler autrement. Les deux amis s'en prendront encore à Térence et Martial ne le supportera et fera éclater sa colère le jour du mariage de son frère.

Mon avis : Quelle horrible lecture je viens de faire là...

J'ai vraiment eu l'impression que c'était un condensé de violence à l'état pur et aussi de bêtise. Je n'ose pas en dire plus car sinon je raconte toute l'histoire.

Je n'ai pas trop aimé le style de l'auteur. Le fait qu'il adopte le point de vue de Martial m'a mise profondément mal à l'aise tant ce jeune garçon semble en colère et n'arrive pas à réagir autrement à la violence que par la violence. Je n'ai pas aimé non plus les turnures des phrases trop souvent famillières, souvent trés courtes. Enfin le roman commence par la fin de l'histoire et dans ce cas précis j'ai trouvé le procédé sans originalité car on se doute rapidement de l'identité du criminel.

J'ai vraiment eu l'impression d'un condensé de clichés : le village avec sa querelle dont on ignore l'origine, la pratique de la chasse, les beuveries et les bagarres qui en découlent, les bétises du frère aîné, le plus jeune qui essaye de se choisir une voix différente mais qui du coup a des difficultés à assumer ses choix, l'intolérance généralisée qui règne dans ce roman, la fusillade à l'américaine. Le roman fait 75 pages, je ne sais pas si c'est déjà trop ou pas assez.


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