On a testé : Le Bitch (euh non, beach) Tennis !

Ce week-end, j’ai testé le Beach Tennis

Lunettes de soleil, tee-shirt sans manche et petit short. On se croirait à la plage. Les pieds nus dans le sable chaud. C’est vraiment tout comme. Juan-les-Pins, La Baule, Châtelaillon, autant de destinations où l’on s’imagine.
A cela près qu’il n’y a pas de mer, pas de piscine, pas d’eau. Le soleil tape mais on est à Paris. Le sable doux chatouille les pieds du tennisman. Car ici, à Roland-Garros, seul les joueurs, raquette en main, pénètrent sur cette surface qui évoque les vacances. Sur ce terrain de 8 m x 16 m, on pratique le beach tennis : une équipe de deux joueurs de chaque côté d’un filet d’1 m 70 et pas de quartier ! Ca ressemble au beach volley sauf qu’on a des raquettes en graphite et on compte les points comme au tennis. Simple, ludique et très très sportif. Une heure les pieds dans le sable, à tenter de rattraper cette petite balle volante et on ne répond plus de rien.
On peut frapper comme une brute, plonger et se rouler dans les grains collants. On peut pratiquer l’amortie, le lob et le smash. Tous les coups sont permis ou presque et la rigolade est au rendez-vous.

La discipline, née en Italie dans les années 70 est pratiquée depuis peu dans l’Hexagone. Les premiers Championnats de France ont eu lieu en 2009 ! Aujourd’hui, de plus en plus de clubs proposent cette discipline à leurs adhérents. On peut ainsi jouer à Mantes-la-Jolie (Yvelines), à Sillery (Marne) ou à Wittelsheim (Haut-Rhin)… Bien sûr, les clubs maritimes ne sont pas en reste. Les Réunionnais trustent les podiums des Championnats de France.
Tout sauf un hasard. Si vous en avez marre de jouer petit bras au tennis, de ne pas perfer ou encore de ne pas partager, tentez le beach tennis. Le sport n’est pas encore olympique… mais vu le succès rencontré, il pourrait le devenir. Pour toutes les infos c’est ici Sylvie Marchal