Neuf mois après le passage de l'ouragan Sandy, les maternités sont débordées
Précisément 9 mois après l'ouragan Sandy qui avait ravagé la côté Est des États-Unis, les hôpitaux des états de New York et du New Jersey se retrouvent dépassés par un nombre de naissances trop élevé...
L'ouragan Sandy n'a pas eu que des conséquences néfastes. Outre les 200 morts et les quelques 50 milliards de dollars de dégât, il semblerait que les pannes de courant aient rapproché les gens, créé du lien, de l'intimité... Neuf mois après son passage, les maternités sont débordées : Le centre médical Monmouth de Long Branch dans le New Jersey attend 500 naissances, le Jersey Shore University Medical Center de Neptune prévoit 40 bébés de plus que l'année dernière. Un mini-baby boom qui a obligé certains hôpitaux à faire appel à du personnel supplémentaire, créant ainsi de l'emploi.
Plusieurs facteurs explicatifs à prendre en compte pour ce mini baby-boom :
- La théorie de l'«ennui» : Le docteur Jacques Moritz, directeur du pôle gynécologique de l'hôpital St. Luke's Roosevelt à Manhattan, affirme que New York constate toujours un pic de naissance après les tempêtes, blizzards, pannes générales, et autres catastrophes. Sandy avait forcé les gens à rester confinés chez eux, sans autres sources de divertissement qu'eux-même !
- La théorie de l'instinct de survie : La psychiatre Christine Tintorer parle elle du «sentiment de l'urgence et du danger qui semble vraiment provoquer cette connexion physique chez les gens» et de l'instinct de préservation de l'espèce que cela engendrerait chez les êtres humains.
- L'explication scientifique pure et dure : l'impossibilité de sortir et la fermeture de tout commerce ont coupé l'accès aux moyens de contraception...
Plusieurs conclusions à en tirer :
En somme, cet ouragan a eu deux conséquences qui, si on les compare, peuvent être qualifiées d'antagonistes : La mort et la ruine en sa présence, la vie et le travail après son passage.
On peut aussi conclure en se demandant si internet ou la télévision ne seraient pas un frein à une vie sexuelle épanouie ?
Ou alors on peut tout simplement se dire que parfois, il y a vraiment de quoi pester contre son célibat...