Crozes-Hermitage Combier (Clos des Grives) et Delas (Le Clos)

Publié le 31 juillet 2013 par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Lors d’un repas chez nos amis Joseph et Céline, nous avons bu à l’aveugle Le Clos de Delas (Crozes-Hermitage) 2007 en accompagnement d’une côte de bœuf grillée. Malgré une journée de canicule, le vin s’est fort bien comporté, grâce à une température de service adaptée. Je n’avais pas eu l’occasion de goûter auparavant ce cru, et cette dégustation me fait penser que ce vin est certainement parmi les meilleurs vins de cette appellation. A vérifier sur d’autres millésimes.

Bouteille pour laquelle il est difficile de lire l'étiquette

Nous avons ouvert une bouteille de Crozes-Hermitage de Combier ( Clos des Grives) du millésime 2005. Un flacon dégusté, il y a deux ans environ, montrait qu’il fallait laisser ce vin vieillir en cave. Cette nouvelle dégustation, faite sur une durée de trois jours, est un peu plus convaincante en termes de plaisir, les tannins sont encore fermes, mais le potentiel est là, avec un très beau fruit, et beaucoup de présence en milieu de bouche. Il se confirme que le millésime 2005, dans de nombreuses appellations françaises, va demander beaucoup de patience aux amateurs qui en ont fait l’acquisition.

Crozes-Hermitage : Delas : Le Clos 2007

La robe est profonde, avec un liseré de couleur pourpre, le nez, d’une bonne intensité, évoque les prunes « Dante », le cassis, les épices (dont le poivre), avec des notes florales (violettes) et fumées. La bouche est élégante, avec des tannins fins enrobés par une chair très veloutée et bien tramés dans un centre plein, dense, assez pulpeux, et fruité. La finale est bien équilibrée, persistante à très persistante, soutenue, d’une très bonne douceur tactile soulignée par des fruits gourmands, et de fines épices. Noté 16,5, même note plaisir

Crozes-Hermitage : Combier : Clos des Grives 2005

La robe est assez profonde, avec des reflets de couleur sanguine à violine, l’olfaction est intense et nette, avec des arômes de poivre au premier plan qui font place à l’aération à des parfums de cassis (jus) de mûres, et de légères violettes. La bouche est droite, solidement construite, avec des tannins encore un peu fermes, qui donnent du corps et de la puissance au vin dans un milieu de bouche rehaussé de fruits charnus et avenants. La finale est très persistante, bien tenue par des tannins pas encore fondus, fraîche, agrémenté de fruits très expressifs et des épices variées (dont le poivre). Note potentielle 16/16,5, note plaisir 15