Les temps présents influencent le sujet de l’activité commerciale parmi la grande majorité des Français. Une météo atypique, une récession économique de plus en plus accentué, une ambiance d’alerte propagée parmi les quatre coins de l’hexagone et des articles par milliers qui font des stocks interminables dans les magasins ont été les ingrédients d’un cocktail parfait pour combler les soldes d’été.
Cependant, les chiffres montrent que le concept « soldes » reste un rendez-vous majeur, 71% iront faire les soldes. La composante psychologique des soldes influence que les gens sortent en avalanche à la conquête des rues commerciales. Les consommateurs sont assoiffés de shopping pendant que les retailers récupèrent l’espérance.
Selon une enquête réalisée par le Conseil National des Centres Commerciaux, nous observons que même si les soldes mixent des motivations économiques mais aussi émotionnelles, la mise en scène de cette période d’activité commerciale est à la retenue. Cette année, 29% des Français vont s’astreindre à réaliser des achats (contre 23% en 2012). Parmi ceux qui ne peuvent pas résister à la tentation, ceux là vont quand même diminuer leur budget de façon considérable.
Cette année, les français, de plus en plus austères vis-à-vis de leur comportement shopping, envisagent d’acheter moins de produits électroménagers, les ventes de mode masculine et pour enfants sont en recul tandis que la mode féminine est davantage plébiscitée, quant à l’ameublement et aux articles de sport, les intentions d’achat restent stables.
Dans ce contexte et en ajoutant la constante puissance du shopping en ligne, les centres commerciaux restent les points de vente préférés pour les français. 81% de ceux qui iront faire leurs couses pendant la période des soldes, comptent faire leurs emplettes dans un centre commercial.
Malgré une situation calamiteuse mais avec des élans d’espérance, les magasins prennent les armes pour écouler leurs stocks d’une saison perdue à cause du mauvais temps. En autres termes, des réductions allant jusqu’au 50% inaugurent cette période, ce qui annonce des futurs rabais inimaginables auparavant pour la fin de cette période de soldes.
Est-ce que nous pouvons aussi blâmer les soldes flottants d’avoir maximisé cette saison malheureuse des soldes d’été 2013 ? Ces périodes de promotions supplémentaires font désormais l’objet de nombreuses critiques. Les soldes flottants entraînent de la confusion auprès des consommateurs et du système de régulation commerciale. Le consommateur ne sait plus quel est le moment avantageux pour faire ses courses, quel est le juste prix, etc. Les soldes flottants entraînent un paysage où se mélange soldes, démarques, promotions et déstockages. Dans ce contexte, qui cette année s’est vu maximiser dû aux contretemps naturels et sociaux en France, les soldes flottants pourraient être supprimés. Reste à attendre la fin de cette période pour analyser la rentabilité de ce pic d’activité commerciale. Quelle sera la nouvelle réglementation si jamais les soldes flottants étaient supprimés ?
Avant de s’organiser entre eux, les retailers, devraient prendre conscience du régime commerciale et de ses éventuelles modifications. Ceux qui aimeraient la suppression des soldes flottants pourraient bien croire que cela leur permettrait de faire des promotions. Est-ce que ces dernières sont plus avantageuses que les soldes flottants ? Ces deux possibilités de rabais ne sont pas substituables, les promotions ne font pas partie d’une opération d’écoulement de stock en contrepartie les soldes flottants se réalisent que dans ce but. Est-ce que les grandes chaînes de boutiques et les commerces de proximité en serait pareillement avantagés ?
L’esprit inquiétant qui inonde les consommateurs et les retailers à la fois mènent à une confusion de la nature de ces périodes qui veulent rendre le pouvoir d’achat des français attractif. Le terme soldes perd sa signification symbolique et sa force de d’attractivité entraînant une diminution de plus en plus accentué de l’écoulement des articles en ventes lors de périodes de rabais.
Que pourrait entraîner un nouvel ordre des périodes de rabais en France ?
Le cas de l’Espagne est particulier. Le long de cette année, la réglementation des horaires commerciaux a permis a de nombreux retailers d’ouvrir pendant des jours fériés et en dehors d’un horaires de travail. L’objectif était une question purement de réactivation de l’économie d’un pays submergé par la crise. À nouveau, les commerces de proximité sont les plus désavantageux. Un plus grand temps d’ouverture ne signifie pas une augmentation du volume de ventes, les retailers indépendants ne pourront jamais être responsables des charges supplémentaires que cette nouvelle réglementation impose.
Les temps de récession économique ont toujours été porteurs de changement qui commence dans la confusion, le brouillard et un comportement précipité.
Il est temps qu’un nouveau régime commercial se mette en place, sans rentré dans une idée utopique, chaînes de boutique et commerce de proximité, prêt-à-porter et grande distribution, et surtout consommateurs qui sont les seuls porteurs du succès final, chacun des membres de cette structure économique françaises devrait trouver leur avantages.
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